2015/04/26

« … , même que si, j’te dis ! »

(en voie de correction)



(photo homemade 135mm, iso 100, F8, 1/800)



Il y a en l'homme un sens qui a une fonction bien précise et qui est à 99% dévoyé de son noble but, c'est l'orgueil. Cette fonction, ce sens a un double but.

Comme le fait si justement remarquer Eugène Sue, l'orgueil révèle à l'homme la valeur de qui il est, l'en rend fier et, comme tout sentiment, il peut être utilisé pour son utilité originelle qui est, et c'est le premier but, de donner à l'individu un moyen de se valoriser, de progresser sur la voie qui l'épanouira de plus en plus, qui l'aidera à aider les autres, ses enfants, à ne pas se laisser diminuer par des comparaisons malencontreuses, de s'enrichir davantage sans cesse lui-même et les autres, ou il peut être détourné en vanité, narcissisme, mépris et fortifier l'égoisme, l'injustice et en fin de compte la violence, justifier l'oppression, la tyrannie et, et c'est là le deuxième but de ce sens extraordinaire, c'est le sens qui permet de dépister la volonté de pouvoir d'un autre sur soi, c'est le sens qui averti que la liberté, l'indépendance sont menacés, c'est le sens qui prévient des contraintes qu'un autre ou un système pourraient vouloir exercer à l'encontre de la liberté individuelle, c'est le sens qui met l'individu en garde contre la tyrannie.

Et bien, l'orgueil, qui est le gardien de la noblesse de toute créature vivante, l'orgueil est ce sens qui m'a permis d'être un rebelle à l'oppression ambiante, au tissus de mensonges qui plongent l'humanité dans une nuit profonde, un rebelle à tout système humain, à toute volonté d'oppression individuelle ou collective, à toute forme d'injustice. Ce rebelle que je suis, nous le sommes tous mais la très grande majorité d'entre nous ne se rebelle que contre les formes de l'oppression et non contre le fond: la nécessité de valoriser l'orgueil par la singularisation, la volonté de représenter une étoile sur une échelle factice où le troupeau environnant n'en serait qu'aux premiers échelons ... Vanité des vanités, tout en l'homme est vanité quand, au lieu de glorifier les merveilles de son individualité en les partageant humblement et joyeusement , il s'en fait un drapeau pour en éteindre toutes les autres formes, codifier arbitrairement des façons d'être, des manières de penser et de faire, imposer des traditions fantastiques, des règles abrutissantes, pour en faire un instrument de domination, une légitimation de l'oppression.



L’homme n’avance pas parce que, beaucoup de choses, mais aussi parce qu’il se compare, parce qu’il borne le monde à son nombril et qu’il ne supporte pas que son voisin ait plus que lui, soit autrement … Les hommes passent des vies entières à se regarder les uns les autres ! à se comparer, se critiquer, se glorifier de ne pas être comme ci, de se prendre pour ‘la plus belle fille du monde qui ne peut donner que ce qu’elle a’, (il faudrait que ce qu’elle a soit à elle, pour commencer) et, considérant que l’autre ne doit pas avoir plus car il n’est pas ‘la plus jolie fille du monde’ car c’est bibi, donc il faut empêcher l’autre de trop progresser, n’est-ce pas ? Autolimitation par la nullité des sociétés humaines, apologie de la dilution du savoir dans la volonté de bêtise ancestrale qui n’est que la réaction idiote de la masse à son impuissance à progresser tous ensemble, et la démocratie n’est que la mise en pratique de cette dictature occulte de la stupidité. Chacun pour soi et tous pour la connerie, du foot au guignols, de coca à …

et le résultat est que, bien que dans chaque domaine les connaissances évoluent, nous vivons dans des sociétés où, comme on dit, les parents n’éduquent pas, l’école n’enseigne pas, la médecine ne soigne pas … 

« … , même que si, j’te dis ! »

Connaissez-vous Arthur Même ? Mornemont, le Pays Clos ? C'est Tardi, Orson Wells de la BD, 'Ici Même', chez Casterman, deux cent pages d'ivresse en noir et blanc et un chef d'œuvre, digne de Victor Hugo et de Vermeer, de l'art pour l'art, l'expression sublime d'une individualité pétrie de doutes et de lumières, toute de contre-jours et de contre-plongées, pour mieux voir dans l'ombre, pour révéler le dessous des choses ... Atmosphère ?







Si Forest, qui a écrit les dialogues, soutient qu'ils ont fait un simple 'objet d'époque', une œuvre d'inspiration qui ne fait que coller à son temps par les artifices des arrière-plans et de la mise en scène, sans aucune implication philosophique ou politique, le constat n'en est que plus fondamental et plus terrifiant à la fois. Car, le 'Pays Clos', ne vous en déplaise, cher Forest, c'est partout, spécialement en occident où il n'y a plus un centimètre carré non clôturé, mais nous reviendrons sur le fond.

Quant à la forme, c'est ébahissant et la soif de propriété a enfermé les individus bien plus efficacement que n'importe quelle dictature, et en peu de temps, mettons deux cent ans ; les gens autrefois asservis de l'extérieur, par les conditions matérielles et sociales, quoique sans réel esclavage depuis quelques siècles, la domesticité étant librement acceptée et rétribuée, ces personnes une fois sorties de leur état de quasi domesticité se sont enfermés elles-mêmes en passant à l’état de petits bourgeois, elles ont remplacé les barrières autour des villes par des clôtures à l'intérieur, des portails, des codes, des murs, comme à Mornemont la bien nommée, elles se sont fait des mini châteaux-forts.

Tous ces anciens ouvriers et paysans, artisans et employés ont rêvé de devenir propriétaire, en ville. Etre 'propriétaire' était une situation sociale en France au dix-neuvième siècle ni plus ni moins que docteur ou avocat ! Eh bien, ces aspirants Propriétaires ne pouvant plus l'être seuls du fait de la montée des prix du terrain ont imaginé la copropriété et la majorité sont devenus 'copropriétaires'.

Ah, l'invention, la mine d'or qui au début du vingtième siècle et jusqu'à ce jour peuple les rêves de la majorité, majorité de petits bourgeois, majorité qui est enfin arrivée après des siècles à son apogée, à sa reconnaissance, à son indépendance, majorité du ventre et du bas-ventre, majorité qui cotise au PS, arbore Che Guevara sur son teeshirt, en vacance sur un jet-ski au pavillon pirate ... Ha !! Voilà que les Athéniens s'atteignirent, que les occidentaux se montrent sous leurs vraies couleurs, celles pour lesquelles ils sont prêt à se battre pour ne pas perdre un micron de leurs 'acquis', de leur pouvoir d'achat, de leur réussite bourgeoise, de ce rêve qu'ils ont enfin atteint en occident. Vous avez dit Pantoufles ?

Certes, ces personnes savent travailler, et en dehors de leur réussite sociale, ils fondent leur réussite personnelle sur leur endurance à exercer un emploi sans faillir, tout en profitant un maximum de ce que la société, qu'ils font tourner, a à leur offrir en bonus de ces efforts qu'ils revendiquent comme un drapeau leur donnant droit de vie et de mort sur quiconque est sur leur domaine, leur pays, leur terre. Car la terre est à eux. La pierre est à eux. Le reste ... Quel reste ? Fariboles, contes de grand-mère, l'argent mon frère, rien que le flouze, les pépètes, le pognon, les tunes, et j'en oublie. Le reste, châteaux en Espagne. Gentil pays l'Espagne, qui met du cochon dans les chaussons aux pommes. Un roi africain, à sa première visite à Paris, après avoir eu droit à la totale, Tour Eiffel, Panthéon, butte Machin, Notre ... se dit "Ah, ils sont encore à jouer au lego, bien, rentrons régner au calme dans notre immensité si réellement majestueuse, et si possible à l'ombre !!".

Enfin, allez expliquer ça à quelqu'un qui a été élevé comme un robot, éduqué dans un moule doré pour accepter la réalité qu'on lui propose comme le meilleur moyen de vivre sans soucis d'aucune sorte, tous les besoins matériels étant assurés au plus mauvais, au pire cas qui ne rentrerait pas activement dans le système coopté par la majorité. Du pain et des jeux, pas nouveau, sauf que ce sont les sujets qui s'auto-asservissent, pas nouveau non plus puisque La Boétie se tue à le dire depuis quatre cent ans, mais là, tous ces gens sans foi, sans rêves autres que ceux de Disney, sans but autre que ne pas perdre ce qu'ils ont, sans réalité autre que leur désir de ne rien savoir qui pourrait compromettre leur sentiment de sécurité, de bien-être, aussi petit soit-il n’ont plus qu’un désir, celui de non-savoir et c’est ce qui frappe le plus chez ces peuples éteints dont les enfants sont des vieillards alors qu'eux-mêmes restent des enfants jusqu'à leur mort.

Ce non-savoir s'applique aussi aux atrocités qu'ils sont capable de commettre et de faire commettre au nom de leur sacro-sainte sécurité, propriété, égalité par le ventre. Et Dieu sait s'ils en sont champions, des atrocités, et des plus lugubres qu'on peut imaginer, quoiqu'en ce domaine, il y a peu de peuples qui peuvent se vanter de n'en pas commettre, et si ce n'est à l'extérieur, à l'intérieur comme en Inde. Le malheur n'est pas que l'homme ne sache qui il est mais qu'il ne veuille pas le savoir, par bêtise, par orgueil, orgueil bête, méchant, inhumain. Le désir de se sentir plus, mieux, d'avoir plus, de pouvoir plus que l'autre, à tous niveaux, de la misère à l'opulence, cet égoïsme chronique est la mort de l'humanité, le poison qui fait que chaque génération répète inlassablement les mêmes erreurs, patauge dans la même fange, mélange d'illusions inatteignables, de rancunes perverses, de soumissions malsaines, de vulgarité tenace. L'homme se rouille de l'intérieur car il piétine en se disant qu'il avance, et pis que cela, comme la technologie lui donne les moyens d'accroitre son auto-domination autant que son bien, et ses plaisirs, il s'enracine dans la matérialité et dans l'esprit des lois, dirait Montesquieu, qui fait respecter cette espèce de jouisseurs égoïstes et narcissiques, dont la locomotive est ... L'homme blanc. Je ne mets aucune race au-dessus ou au-dessous d'une autre car on trouve partout à des degrés divers les mêmes archétypes mais, je crois en l'existence de races chez l'homme, et des qualités qui vont avec car, amis, si les défauts sont communs, les qualités sont spécifiques, individuelles, positives ... Et c'est là l'intérieur du sujet, le libre-arbitre qui est d’accepter, que dis-je, de bénir cette liberté de pouvoir devenir ce que nous pouvons être, des êtres Humains, consciemment, joyeusement, et de nous compléter par nos différences, de nous enrichir de communications, de curiosité, de bonheur, quoi ! Ou sinon … ‘Make-Believe’, croire que nous sommes les seigneurs des anneaux.

L'homme a tôt fait de mettre en commun les défauts car ils sont partout les mêmes tandis que les qualités ... Si les animaux savaient s'entendre comme nous le pouvons, en restant humble dans leur animalité (qui ne leur permet pas de s'écarter cette route de la vie qui leur est nécessaire et obligatoire selon leur espèce), ils nous dépasseraient en puissance de conception, en qualité de réalisation, en rapidité de développement ...car les animaux observent, pensent, déduisent, imaginent, projettent, comprennent, aiment, ont peur, se sentent bien, donnent leur confiance, sont touchés par les autres et même les aident, leur jouent des tours, et oui, chaque individu vivant a une personnalité, une âme, un esprit, une logique, une faculté d'apprentissage et de transmission des connaissances propres à l'espèce. La vie évolue mais ne saurait être si mauvaise qu'elle s'anéantirait, sauf chez l'homme.

L'homme est la seule espèce qui peut communiquer non pour progresser mais pour se limiter, faire des choix non pour s’aider mais pour se battre, s'assembler et réaliser en commun à grande échelle non pour s’aimer mais pour se détruire.





Or, l’homme se croit fort de pouvoir surmonter les obstacles matériels et de s'adapter extérieurement aux conditions, mais c’est une faiblesse car, ce que l’homme demande à l’extérieur, les animaux le font intérieurement, d'où leur supériorité à ce point, et leur 'sérieux' dans la vie, en général, mon commandant, bref, si nous faisions des choix de vie, individuellement et collectivement bénéfiques tout à la fois, si nous mettions ce p***** d'orgueil aux fers, à fond de cale et je peux vous dire qu'un morceau de bois qui a le malheur de vieillir dans ces conditions prend certaines odeurs ... si nous ‘excommunions’ le sentiment de supériorité, bannissions les échelles de savoir et de rétribution, si nous supprimions les ‘groupes de décision’, les ‘comités d'actions’, les notions d'états, de localisation, de codification de l'individualité afin de la prémunir des notions d'appartenance à quoique ce soit qui ne soit pas la famille, les amis, les connaissances diverses et sans but autre que de se réjouir ensemble, vivre, de partager la vie, de l'embellir, de la rendre douce à toutes et à tous et sans en exclure la rudesse primitive dans le plaisir de parcourir la terre, cet infini pour une personne qui n'aurait qu'une vie, ça irait mieux. ouf

Et s'y sentir bien, de Massada à Bogota, de Cape Town à Riga. Je ne dis que ce que j'ai dit, et je ne souhaite que pour toutes et pour tous une vie meilleure, plus saine, plus calme, plus riche en communication, en partage, en réalisations locales, individuelles autant que collectives mais en lien avec la nature et pour que le bien de l'un puisse apporter au bien de tous ne serait-ce que par l'exemple, et sans faire de tout ça une morale car ce n'est pas le but, sans imposer quoi que ce soit qui ne vienne pas de chacun, de chaque personne, femme ou enfant, petit ou grand, et qui mérite le détour. Lisez Balzac, la pierre du champ qu'on avance à chaque génération, la haine viscérale des Dumaquis contre les Terrenoire, quelle folie, sans mêmes rappeler aucune atrocité, guerre ou violence. Le désert humain, la foule silencieuse, inexorable raz de marée qui envahit les tuyaux souterrains qui grouillent sous chaque métropole, les tubes d'acier qui courent la terre te les airs à des vitesses qu'on croit grandes, les boites à sardines qui encombres les routes, ce réseau à la propre vie, qui a ses propres lois qui permettent de tuer quelqu'un sans conséquence, accident de la route. L'homme a fait un monde où le droit à la machine a empiété sur le droit à la vie bien plus que le droit aux armes en Amérique.

Et véritablement, comme disait ce journaliste aigrit, Stephan Lendman, "nous vivons dans un monde où la nourriture ne nourrit pas, où la médecine ne soigne pas, où le gouvernement ne gouverne pas ...". Le serpent ne peut que se mordre la queue. Pouvoir, richesse, corruption, luxe, tous ces attribut de la réussite sont des artifices grossiers au mieux, des vices débilitants souvent, des descentes en enfer toujours. Il n'y a d'enfer que celui qu'on se crée et, pour être le seul, il n'en est pas moins profond, inexorable et rapide, mais rapide, un instant suffit, un éclair, une pensée fugace, une idée fugitive, puisque je le vaux bien ... Et, au fait, vous savez pourquoi nous sommes libres, nous autres humains ? Non ??

A cause de Son Nom.

Eh, depuis quelques années que j'écris ‘publiquement’ - sans pub - après cinquante mille pages vues par le monde entier, ma pensée va particulièrement aux zones où le danger est là, où l'insécurité n'est pas fictive mais intérieure, permanente, que ce soit en Ukraine en ce moment même, au début de l'été, en Iraq, en Somalie à ... Encore et toujours, y a t-il des hommes sur terre ? Où sont-ils vraiment et comme je disais, ne sont-ils capable de s'unir que pour faire le mal comme en Afrique, la mal aimée, d'elle-même au commencement. Tant que les racines seront mauvaises, il n'y aura pas de bons arbres, ni de bons fruits. Les parents sont tout qui devraient faire tout, comme une mouette surveille sa couvée en planant au-dessus de la falaise prête à lutter jusqu'à la mort contre quiconque s'en approcherait pour la polluer, la perdre. Mais où sont les parents que RIEN ne remplace ? Qui sait encore être parent ? Qui peut ou veut lutter contre le système … David et Goliath ? Sauf que Goliath ... C'est nous. Eh, démocratie oblige, non ?!

Confier à une idée, une image, un symbole, un objet, ses illusions, et croire que ce ‘transfert’ peut aider, peut fortifier, peut quelque chose, quoi, c’est de l’idolâtrie. Et que fait l’idolâtrie ? Elle permet de croire qu’on est ceci et de vivre comme cela, c’est la moins coûteuse et la plus abondante des drogues. De l’eau bénite à la patte de lapin, cette maladie empêche l’homme de faire ce qui lui importe vraiment, de marcher tête haute dans la réalité, sa réalité, de vivre sa vraie vie, d’être. Alors, ne se sachant pas esclave de lui-même, il ne s’étonnera pas d’être esclave des autres et ne verra la vie que comme un réseau de chaines dont il a attaché lui-même les premiers maillons ce qui fait que, non seulement il ira chercher d’autres chaines, toujours de lui-même, mais il criera à l’assassin si on tente de lui enlever ses premières chaines, ses premières illusions qui lui font trouver les autres naturelles. Règne de l’imaginaire où les chaines les plus dorées sont les plus recherchées, où la réalité ne vaut que comme assaisonnement de l’illusion, où l’homme se croit un maître, son maître alors qu’il est un devenu son clone, un amas de non-dits, un trou noir de l’intelligence, une épine dans la liberté naturelle que donne la vie à tout nouveau-né.

Donc pourquoi Dieu, si, si, Dieu, a t-Il sorti les descendants de Yaakov du bourbier égyptien ? Eh, toujours pareil, à cause de Son Nom, pas pour les beaux yeux de qui que ce soit, mais pour honorer Sa parole, la promesse faite à Abraham, à Yossef, à l’humanité si celle-ci pouvait comprendre. D’ailleurs, comme ‘Dieu des hommes’, comme si d’être le Dieu de l’univers ça suffisait pas, Il ne saurait être Dieu que pour ça : pour être intervenu contre l’esclavage, contre l’esprit de servitude, contre la chute de l’humanité dans l’illusion de l’idolâtrie, contre la perte de son identité, de son sens, de sa raison d’être. Si la vie n’était que matière, elle serait soumise à ses forces et, à l’instar des minéraux, elle s’agrégerait ou se disperserait selon l’influence du temps et des énergies. Pas d’individualité, de personnalité, d’esprit, de vie telle que nous la connaissons. .La vie, l’apparition de la vie, de l’esprit, de l’individualité, et tous ces concepts sont synonymes, la vie c’est, de l’homme au brin d’herbe, le but de l’univers, faire passer la matière de l’inertie déterministe au mouvement spontané, c’est donner un sens à ce qui n’en était que porteur, c’est insérer l’infini dans le fini, c’est faire brûler un buisson sans qu’il se consume, c’est en quelque sorte créer l’utopie dans le désert, un palais dans la jungle, une larme dans l’éternité. La vie, c’est l’impossible renaissant à chaque instant, c’est l’infini apprivoisé, c’est le cadeau d’un Dieu.
D’un Dieu qui ne veut pas que ‘Ses’ créatures se fassent esclaves quand Il les a faites libres, stupides quand Il les a faites intelligentes, bornées quand Il les a pétri d’infini. Mornemont, la bien nommée … Et celle qui devait représenter la pureté dans cet univers trop réel n’a été que le reflet de sa perversion et la dupe de son ignorance, celle qui aurait dû enfanter une nouvelle race de petits Mêmes, de Mêmes sans murs, est engloutie dans le lac de l’horreur quotidienne. Fait divers à la une, plus mille au tirage, hein !! (The Sun, June the 5th). Comprenne qui pourra !

PS !!!

J’allais oublier, Fuck the Police. Non, c’est pas ça, mais, aux lecteurs d’Ukraine, à vous tous des ‘Pays de l’Est’, et bien souvent, il y a plus de Roumains que de Français à jeter un œil ici (ici-même !), eh bien sachez que les ‘lumières’ de la France que vous regardez avec envie ne mènent qu’à la mort, qu’au pourrissement intérieur, qu’à une mort vivante. Bien sûr, parmi les millions de lumières dorées brillent quelques perles vraies, de Molière à Adjani, bon, c’est plus fort que moi, bref, oui, il y a eu en France au dix-neuvième siècle, et avant, une explosion d’art et de compréhension des ‘choses’, mais l’avènement de la bourgeoisie {sans parler de la volonté des ‘puissants’} a coulé une chape de plomb sur ces merveilles, qu’on ne trouve même pas en réédition ou, comme je disais plus haut, ces merveilles de temps où les hommes malgré tout vivaient au moins leurs illusions jusqu’au bout servent aujourd’hui de prétextes à l’abrutissement général autant que d’exemples à ne pas recommencer si ce n’est pour conforter l’imaginaire dans lequel évolue l’espèce humaine, bien mon commandant.

Donc, je disais, la moitié de mes grands-parents venus de Bulgarie et de Pologne sont morts misérables dans ce mirage appelé France, pas Dassault et l’autre moitié livrés par ces honorables citoyens de première classe aux si salubres douches de gaz, u know … ‘Mort pour la France’ !! Non ??? Yeah man, Just look ! Là, c’est pour ma grand-mère que je n’ai pas connue. Mort pour la France ? Ironie des ironies, je devrais rendre ce torchon puant à César, mais, faut pas remuer la merde puis, quel caillou dans l’eau ! Aller, grande poignée de main à tous ceux de ‘l’Est’. Créez vos communautés locales, et ne rêvez plus car, vous, comme nous, comme tout ce qui vit et qui représente cette vie dont il est porteur, chacun qui qu’il soit a là le seul et le plus grand trésor à protéger, à cultiver, à partager, etc. Et c’est juste une histoire de voisins, de familles, d’hommes et de femmes (pour ne pas les nommer expressément, elles sont de moitié dans tout), de pères et de mères surtout, on s’entend, non ? Oui, c’est une lutte, mais une vraie, la vraie, sans drapeau autre que des actes, des exemples, des sourires, des larmes aussi. C’est ça, entendons-nous les uns les autres et basta, tout est dit.




God bless, blessed be He.

Bon, j’en rajoute une dose, pas dégoutés ? Soyons ce que nous sommes … mais du mieux que nous pouvons, rien d’autre, et tout est gagné, facile non ? Ouais, sans compter sur l’inertie de milliers d’années de délires plus ou moins catholiques, d’habitudes si ancrées que la chaîne n’existe plus et que le mouton ne passe pas au champ d’à côté, ni sur les intérêts les plus variés et les plus débiles, et les plus meurtriers, des faibles comme des puissants. Oui, apprenons, réapprenons la vie, la seule, la vraie, formons des petites communautés hors des villes … Babacool ? Why not, chuis tombé dedans quand j’étais petit. Vous connaissez Monaco ? Et bien j’y suis allé la première fois en 1964, cinq ans et des poussières, chez ‘le cousin André’, marchand de modes au nom francisé, Climbeau, eh bien, j’ai passé l’après-midi sous la table et j’ai rien vu de la Principauté, té ! Ah je pige tout maintenant, m’enfin !! Hachana hazot bIérouchalaim !

Allez, un petit bonus pour ceux qui sont arrivés jusqu’ici ! Question découvertes, il y en a encore dans la manche, grâce à Dieu (chaque fois qu’on parle de son avenir, il ne faut pas oublier de le rappeler, comme chaque fois qu’on mange, parce que l’avenir comme la vie ne nous appartiennent pas, locataires que nous sommes … eh, les proprios !), donc, la petite dernière, un scoop svp ! Tout le monde peut devenir Juif !!! Oui-da, il n’y a que deux conditions en dehors de l’appartenance génétique par les femmes, et qui ne fait qu’un Juif potentiel car, nul n’est Juif s’il n’habite la terre d’Israël, et one, et s’il ne reconnait pour son Dieu Celui qui fit sortir le peuple Juif potentiel d’esclavage en Egypte, et two (… et qui fait Sa volonté, ses ‘commandements’, mais bien compris !!).

… Et c’est tout, absolument tout !!!!

L’homme n’avance pas parce que, beaucoup de choses, mais aussi parce qu’il se compare, parce qu’il borne le monde à son nombril et qu’il ne supporte pas que son voisin ait plus que lui, soit autrement … Les hommes passent des vies entières à se regarder les uns les autres ! à se comparer, se critiquer, se glorifier de ne pas être comme ci, de se prendre pour ‘la plus belle fille du monde qui ne peut donner que ce qu’elle a’, (il faudrait que ce qu’elle a soit à elle, pour commencer) et, considérant que l’autre ne doit pas avoir plus car il n’est pas ‘la plus jolie fille du monde’ car c’est bibi, donc il faut empêcher l’autre de trop progresser, n’est-ce pas ? Autolimitation par la nullité des sociétés humaines, apologie de la dilution du savoir dans la volonté de bêtise ancestrale qui n’est que la réaction idiote de la masse à son impuissance à progresser tous ensemble, et la démocratie n’est que la mise en pratique de cette dictature occulte de la stupidité. Chacun pour soi et tous pour la connerie, du foot au guignols, de coca à … et le résultat est que, bien que dans chaque domaine les connaissances évoluent, nous vivons dans des sociétés où, comme on dit, les parents n’éduquent pas, l’école n’enseigne pas, la médecine ne soigne pas … 


Ah, Forest a bien raison de rappeler que lui et Tardi ne s’occupent pas de politique. Ici Même vaudra le détour dans trois siècles, comme un Delacroix ! Voilà, c’était à bâtons rompus sur Radio Star.







Voulez-vous être fier ? Vous pouvez ! Soyez fier d'être un homme, un être humain. Et pas de votre joujou extra, ni de votre sourire, ni même de votre réussite, non, soyez fier de tenter d'aboutir à ce que vous êtes capables de devenir en tant qu'Homme, vouv vous-même, et vous et les 'autres', et c'est la plus grande fierté que de se dire qu'on fait ce qu'on peut pour marcher sans faiblir sur les champs élysées de l'humanité !!!!


Quand le corps est malade, qu'il prends un coup ou qu'il est simplement fatigué d'une tâche ou d'une journée, d'une semaine ou d'une vie, il n'y a pas plusieurs solutions, il faut qu'il se repose, et pour qu'il récupère sans problèmes, il doit être en bonne santé. L'âme, c'est pareil. Si vous la nourissez de vulgarité, de mensonge, d'illusion, de brutalité, de violence, en paroles ou en pensées, en comportements, elle devient malade exactement comme un corps qui serait nourrit d'eau saumâtre, d'aliments qui ne nourissent pas ... Alors, comme le corps, elle s'affaiblit et passe en mode défense, se rétrécit, elle fait le mort pour cesser de subir les agressions internes ou externes au point que on pourrait penser qu'elle n'existe plus, comme un corps tombé dans le coma. 

Cependant, si comme le corps l'âme garde des cicatrices, celles-ci peuvent être réellement guéries car le mal disparait avec le temps, comme la matière car il n'y a rien en lui de vrai, de durable, d'éternel, de vie (car la vie est éternelle, n'est-ce pas ?). Voudriez-vous qu'on se souvienne éternellement des méchants ? Ce serait leur faire trop d'honneur d'une part - bien que ce soit ce qui se pratique couramment), et d'autre part, le mal détruit, ne construit pas, ne crée pas de choses durables, infinies au contraire du bon et de la vie car le bon participe au bon de la 'création' et est une force de l'esprit.

Votre Mission si vous l'acceptez consiste à devenir cet Homme pour lequel vous êtes nés, si l'on peut dire, à respecter et embellir, enrichir, partager cette vie qui vous est échue. Tout le reste est superflu, que dis-je, inutile, périssable, sans avenir car sans racine, car la seule et unique racine est la vie et l'esprit qui l'a mis en route de telle façon qu'après quatorze milliards d'années d'évolution, pas celle de Darwin mais l'authentique, consciente, aimante, consolante, riante, cette évolution a fait que vous et moi somme là, ici-même.

Or, si ça n'a pas l'air, c'est pourtant le secret de la vie car, si faire du bien vous 'profite', vous permet de 'vous réaliser', ce bien 'profite' aussi aux autres, et vice-versa. Le mal ne 'profite' à personne, même pas à celui qui croit en profiter ! Le mal est une parenthèse dans l'histoire du bien car tout est en lui, tout vient de lui, le bien de la vie qui est le modèle externe et interne à la fois. 

Mission Possible !!
Depuis 6 mois que je suis revenu passer un certain temps en Europe, une chose m'a frappé: l'homme blanc, et les autres différemment, aiment se donner des 'Missions'. Et l'écologie grand public en est une. Faites ci, faites ça pour sauver la planète ... D'ailleurs, l'écologie grand public sous les chemtrails de satan, ne sert qu'à prolonger la société de consommation sous un jour plus 'soft', qui donne bonne conscience ... Bref, la seule et unique mission que chacun a ici-même est de devenir ce que nous sommes, des Hommes, des hommes bons, des hommes accueillants, plein d'amour pour leurs proches et les autres. Pas d'autres mission en vue que d'être Homme, frère, mari, père, honnête et curieux, porteur de vérité, de joie, de sérénité ...

Qui a dit que l'enfant doit quitter sa famille tous les jours depuis 3 ans, plus tôt même, et se retrouver dans un élevage jusqu'à ce qu'il se retrouve seul, dans un studio au huitième avec des voisins grincheux ? Qui a dit que les choses sont ce qu'elles sont, doivent être ce qu'en ont fait des générations d'aveugles achetant des indulgences aux soi-disant représentants de 'l'au-dela' ? L'au-delà, c'est ici, ici-même. Ici commence le paradis, ou l'enfer. Ici et un paradis ... En hébreu, Kan Ve Eden ... Hé Hé, le nom de mon nouveau bateau ! Home sweet home. Rien n'est par 'Hasard' mes amis !