2012/12/26

'Espere, Por Favor !'


La véritable force de l’homme n’est ni physique, intellectuelle ou morale, la véritable force de l’univers n’est ni gravitationnelle, électrique ou nucléaire, la véritable force de la création est l’espoir.

A sa naissance, l’homme ou l’univers ne sont rien que de petites graines, éphémères, insoupçonnables, mais la force inouïe qu’elles renferment n’est physicochimique que pour les yeux pourrait-on dire ; la réalité cachée de cette énergie infinie réside dans le potentiel également infini de sa réalisation, de la réalisation en soi, l’espoir.

Enlevez à un homme l’espoir de la réalisation de ses projets, jusqu’au plus infime, et comme un voilier subissant une accalmie, il voguera sur son erre, puis il ira à la dérive jusqu’à sa perte. L’homme dans cet état est semblable au chat de Schroedinger, ni vivant ni mort. Si on pouvait appliquer à la vie une mesure, ce serait celle de l’espoir qu’il y a en toute choses, en tout homme.

L’espoir est le véritable moteur de la vie. L’espoir n’est pas dans des rêves chimériques, dans des aspirations insensées ou dans de plus futiles que sublimes volontés de grandeur, l’espoir se vit au présent, l’espoir est le pivot qui permet à la réalité de transformer le passé en futur, de passer de ‘l’avant à l’après’,  l’espoir est l’énergie cachée de toute existence, l’espoir donne son sens au temps, à l’évolution, à la vie.
Alors, sachant la quantité d’espoir contenue dans une ‘graine d’homme’, c’est-à-dire la « quantité/qualité de potentiel de réalisation – d’espoir », il est possible, non d’imaginer mais de situer celle que contenait la « graine de l’univers » !! C’est l’espoir qui a procédé à la création de l’univers comme l’espoir procède à la création de l’homme.

Quelle joie, quel bonheur, quelle belle vie, n’est-ce pas ? Espoir en Espagnol est cousin d’attendre, ce qui est faux. L’espoir se vit, l’espoir vit, l’espoir se développe, prends racines, crée des branches, des feuilles où peuvent se poser des mésanges, l’espoir orne les fleurs de cette nature fragile qui fait tant pour leur beauté, l’espoir est ce sentiment qui vous surprends par un sourire, qui vous prends par une brise légère, un rayon de soleil.

Traduit de Gérald Schroeder, ‘L’âge de l’univers’ :

Nahmanides dit qu'avant l'univers, il n'y avait rien ... mais soudain la création tout entière est apparue comme un point minuscule. Il donne une dimension: quelque chose de très petit, de  la taille d'un grain de moutarde. Et il dit que c'est la seule création physique. Il n'y avait pas d'autre création physique; toutes les autres créations étaient spirituelles. Le Nefesh (l'âme de la vie animale) et la Neshama (l'âme de la vie humaine) sont des créations spirituelles. Il n'y a qu'une seule création physique, et elle est est un point minuscule. Le grain est tout ce qu'il avait. Tout le reste était D.ieu. En ce grain était toute la matière première qui sera utilisé pour la fabrication de tout le reste. Nahmanides décrit la substance en tant que "dak me'od, ein bo mamach" - très mince, sans réelle substance. Et alors que ce grain s'est dilaté, cette substance - si mince qu'elle n'a pas d'essence - s'est transformé en la matière telle que nous la connaissons.

Nahmanides écrit plus loin: «Misheyesh, yitfos bo zman» - à partir du moment où la matière formée à partir de cette substance -sans substance, le temps s'est formé, et non «commencé». Le temps est créé alors qu'il commence. Lorsque la matière se condense, se fige, se fond, à partir de cette substance si vaporeuse qu'elle n'a pas d'essence, c'est alors que l'horloge démarre.

La science a montré qu'il n'y a qu'une seule «substance sans substance» qui peut se transformer en matière. Et c'est l'énergie. La célèbre équation d'Einstein, E = MC2, nous dit que l'énergie peut se transformer en matière. Et une fois que ça change dans la matière, le temps s'est formé, a pris forme. 

Nahmanides a fait une déclaration phénoménale. Je ne sais pas s'il connaissait les lois de la relativité. Mais nous les connaissons aujourd'hui. Nous savons que l'énergie, des faisceaux de lumière aux ondes radio, rayons gamma, rayons X, tous se déplacent à la vitesse de la lumière, à 300 millions de mètres par seconde. A la vitesse de la lumière, le temps ne passe pas. Dès la première nanoseconde, l'univers vieillissait déja, mais le temps n'apparaît que quand la matière est présente. Ce moment de temps avant que l'horloge commence (pour la Bible), a duré environ 1/100 000 de seconde. Un temps infime. Mais en cet instant, l'univers s'est étendu d'une minuscule graine à la taille du système solaire. A partir de ce moment-là, nous avons de la matière, et le temps s'écoule vers l'avant. L'horloge commence ici.







2012/12/25

Quand l’Erreur est Inhumaine


Une des erreurs fondamentales de l’homme est de faire prévaloir le succès de l’individu sur le succès de la société. Tant que je vais bien, qu’importe que l’humanité aille mal ! Les religions ont contribué à cette vision dès les débuts de l’humanité confirmant ainsi la prédisposition de la majorité à ne penser qu’à soi. La société ‘moderne’ a amplifié cette erreur de milles façons, parce que c’en est une, d’erreur, et une belle !

L’homme est avant tout un ‘animal sociable’, et ne pas en tenir compte est aller contre l’évidence tant physiologique que culturelle. Faites grandir un chat à Pékin ou à Rio, ce sera toujours un chat. Faites grandir un homme en Corée du Nord ou à San Francisco, à la cour de Louis XIV ou dans un bidonville de New Delhi, ce seront pratiquement autant d’espèces différentes.


Le D.ieu de la Torah a bien tenté de le faire comprendre aux juifs, sans succès. La réussite d’une nation ne se mesure pas au nombre limité des individus ayant ‘réussi’ dans leur société mais au nombre maximum de personnes dont cette société a rendu possible l’épanouissement. Ce n’est pas la réussite individuelle qui prouve la valeur d’une société mais c’est  la société qui doit permettre, certes, les réussites individuelles, mais comme conséquence de la réussite collective. Rome avait énormément de grands hommes, mais la déchéance de la ‘civilisation’ Romaine les a entraînés infailliblement.

 Contrairement aux animaux, l’homme doit apprendre qui il est, et c’est principalement la société dans laquelle il grandit qui lui donne les références, les outils avec lesquelles il va forger son identité. Si cette société, comme Sodome, lui fournit des instruments tordus, il se forgera une identité déviée mais sans s’en rendre compte tant qu’il n’aura pas un miroir qui lui renverra une autre image que celle qu’il voit dans 'son monde'.

De plus, il est fort commun que les sociétés ne produisent que très rarement la cohésion de la majorité de ses individus, où, si ça arrive, on jugera très, trop vite ces exemples comme des moments sans progrès, obscures comme les sociétés primitives ou le Moyen Age, parce que les sociétés sont généralement dirigées par les extrêmes, un dirigeant et l’autre en opposition, Dieu et le Diable, ou plutôt le contraire. Technicité et mysticisme font bon ménage, et la nature même de ces deux pôles apparemment opposés ont plus d’un atome crochu.


Vrai science et vrai foi, par contre, sont souvent le produit d’honnêtes hommes (et femmes  J), qui malgré leur valeur font passer leur conscience avant leur profit, leur devoir avant leur plaisirs. La réussite d’une société se compte en hauteur et partage du sens moral, ce qui est la perpétuelle lutte de l’homme pour mériter cette appellation. La prise de conscience est individuelle mais la réussite est collective où elle n’est pas, au moins à long terme car l’illusion est grande d’une société qui écrit liberté sur ses bâtiments public mais où tous sont esclaves, non de droit mais de fait.

Ce qui paraît naturel ne l’est peut-être pas autant que l’on croit et les meilleurs slogans cachent malheureusement des réalités parfois bien tristes. Tous les grands mots qui fleurissent aux balcons de la politique, de la religion, de l’enseignement, de la médecine, de la justice … cachent une réalité sans commune mesure avec les apparences. Il n’y a pas plus d’heureux en royauté qu’en république parce que les hommes qui soutiennent, qui le roi, qui le président, ces hommes sont les mêmes, et ce qu’ils feront ‘sous un roi’ ne sera que peu différent de ce qu’ils font ‘sous un président’.

S’il y a des rois ou des présidents, d’ailleurs, c’est une preuve de la faiblesse  générale d’une société, de son manque de valeurs, de ces valeurs qui donnent la confiance, individuelle et collective, des valeurs humaines, de l’honneur, mais collectif car l’honneur individuel est un leurre tant qu’alentour persistent  vice et lâcheté. L’homme ne grandit pas seul ni ne vit solitaire mais bien, normalement, avec ses parents, sa familles, ses amis, ses voisins, ses collègues … Si l’ensemble vote que l’homme peut  avoir une nature homosexuelle, par peur de se croire rétrograde, plus personne ne peut affirmer le contraire même si chacun le pense.

En ce cas, c’est l’opinion de ce qu’on croit être qui dirige alors la société, et pour qu’elle ne tombe pas en ruine, cette opinion doit correspondre avec ce que chaque homme a dans son cœur de bon, de juste et de vrai. L’erreur ‘légitime’, l’erreur répétée volontairement ou non par une majorité auto-abusée reste une erreur, une faille dans l’édifice social, une écharde dans la chair collective. Si l’homme est bon et juste individuellement, naturellement comme toute créature vivante, il doit apprendre à l’être en société. Sans morale pour bâtir sa foi, sans foi pour avancer droit malgré les obstacles, sans appui en dehors de lui-même, le fond est vite atteint, même si on met du temps à y arriver … « Errare humanum est », paraît-il.

Ainsi, contrairement à ce qu'on peut croire, le bonheur individuel dépend plus d'une société harmonieuse où tous les membres s'élèvent de concert que de la réussite d'une personne ou d'une caste dans un environnement hostile au grand nombre comme on le rencontre dans presque toutes les 'civilisations' qu'à connues l'humanité depuis ses débuts.



2012/12/23

Je menS, tu meNS, il ou elle mENT, nous MENTons ...


S'il est vrai que c'est l'égoisme qui dirige l'humanité, et je ne parle pas seulement d'égoisme matériel, moral ou spirituel, mais de l'égoisme dirais-je bestial, de l'égoisme brute qui fait considérer tout ce qui n'est pas soi comme nul et non avenu, l'égoisme entraine dans sa plus fondamentale ressource le mensonge, car, pour être égoiste il faut refuser ce qui n'est pas soi, il faut mentir aux autres or, mentir aux autres, c'est se mentir à soi-même. Mais qu'est-ce que se mentir à soi-même ? Un détail de couturière, une broutille de casuiste mais aussi un chapître entier de l'Imitation de Jésus Christ ...

Ce petit raisonnement explique l'importance et la primauté de l'illusion spirituelle dans l'évolution des peuples où, sous une bure ou une soutane, sous une cape bouddhiste ou une djellabah, il ne manque jamais de maîtres menteurs pour profiter du mensonge individuel des hommes, pour être le premier rouage de leur esclavage. L'homme a plus facile de croire qu'il est le descendant d'extra terrestres, de satan ou de lui-même que des singes, et pourtant ! Quelle fantastique histoire que celle de l'univers, quel merveilleux déroulement que le plus génial auteur ne saurait effleurer, concevoir.

L'homme se ment à lui-même, sur qui il est, sur quelle est la société dans laquelle il vit, sur ses désirs, ses émotions, ses espoirs. Certes, dirait-on, il faut bien s'adapter à la civilisation ambiante, y nager, et s'abstenir de faire trop de châteaux en Espagne. Peut-être, mais c'est se contenter de peu, quand peu il y a  ... c'est aussi dans une certaine mesure se déshumaniser volontairement au profit du train train, du végétal qui est en nous, et c'est là-dessus que comptent tous les menteurs en chef, religieux ou politiques, boutiquiers et brigands. 

Er j'inclus dans le fait de se mentir celui de ne pas vouloir savoir, sous quelque raison que ce soit. Car, après une catastrophe, le plus terrible n'est pas de condamner ou d'acquitter, à tort ou à raison, mais de vouloir justifier l'injustifiable, de trouver des raisons pour faire durer le doute et empêcher toute clarté aux évènements, tout sens à la vie. Et à ce jeux, les plus expérimentés sont certainement les Jésuites (lire absolument les pages 406 et suivantes, chapitre 9 in: "Les amours de Victor Bonsenne" de Frédéric Soulié, Ebook gratuit en PDF) et les Talmudistes, Zoroastres et autres prêtres de Baal sans poils ni plumes. Non seulement ces tristes sires s'occupent de leur domaine mais ils influent sur tout les autres en tant que dépositaires de l'espérance universelle, en tant que cerbères des illusoires espoirs de l'humanité asservie.




Il n'y a qu'à voir avec quel zèle tous les présidents d'Amériquent supportent et reçoivent régulièrement tous les émissaires spirituels de la planète, tous ces chef menteurs, Chabad en tête depuis quelques dizaines d'années. L'asservissement commençant par faire accepter aux asservis leur état par le mensonge, mensonge sur leur aspirations, mensonge sur leur condition, mensonge sur la réalité passée et présente, mensonge sur la 'naturalité' de la société, on comprend la puissance des religions qui ont de tous temps et en tous lieux expérimenté les dédales de l'âme humaine pour s'en faire un levier, qu'ils vendent au plus offrant si besoin. Chacun de nous est concerné par le support qu'il apporte à ces organisations 'non-violentes', à ces esclavagistes de l'âme, à ces destructeurs de bonheur, à ces sombres mirages à apparence humaine.