Quand il y a des lois naturelles, divines peut-on dire sans
se tromper, aussi précisément, aussi précieusement organisées pour que
l’univers soit devenu le berceau de la vie, de la conscience, on ne peut être
anarchiste. Et d’autant moins que la base de l’anarchie est un refus, une
négation. Rien ne peut sortir d’une négation, pas même celle du mal absolu.
La vie est l’abondance, la richesse tant en quantité qu’en
qualité. Le salut de l’homme est dans l’acceptation qu’il fait partie d’un tout
dont il est l’extrême avancée. En conséquence, son avenir, pour ne pas dire son
présent malheureusement, repose dans sa participation à l’œuvre d’abondance ce
qui à son niveau se traduit par faire du bien, énormément, irrésistiblement,
incessamment.
L’homme doit coopérer avec l’œuvre divine en créant du bien.
Le bien se divise en deux parties : le bon et la justice. Ce sont les deux
lois qui doivent régir toute société, qui constituent les fondements de
l’autorité humaine. Car il est une autorité qui ne s’assoit ni sur un trône ni
sur une chaire mais sur l’univers, sur les lois divines dont nous, hommes,
avons l’intuition ainsi que le désir d’approfondir et de pratiquer.
En ce qui concerne ce domaine presque totalement ignoré
parmi les hommes, il n’y a que peu de différences entre les différents groupes
d’humains de la planète. C’est que l’évolution de l’homme ne se quantifie pas
en avancées technologiques ou sociales comme on a tort de le croire
généralement. Au niveau fondamental que je viens d’évoquer, les hommes sont
identiques d’un bout à l’autre de la planète et, considérablement bas de gamme
si on peut dire.