2015/08/18

Avec 2 croissants




Vous voulez un Dieu ? Ne cherchez plus, Il est là: c'est 'Celui-Qui' a mis en marche l'univers et le processus qui pouvait-devait amener la vie, la vie et le choix de vivre, la conscience. Imaginez tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera, de l'atome et plus petit encore à la plus grande création macroscopique, les amas galactiques, imaginez tout 'ça' avant le Big Bang ... un grain, le plus petit des grains, pour prendre une comparaison qui ait un sens avec Maimonide, repris par Bernard d'Espagnat, c'est dire! Un grain si petit qu'il ne tiens aucune place, n'a aucun poids, aucun mouvement, aucune matérialité, lui qui contient tout ce qui est à venir, qu'est-ce ? Une pensée, mais plus qu'une pensée, une pensée vivante, une pensée qui est, qui crée, qui aime.


'Laisse Béton !'

Allez, une page de Blabla !!

Dans les années 70, 1970, cette expression qui voulait dire 'débranche tout' était de la veine du chanteur populaire Renaud, celui de 'La voisine du 8ème', c'était le début de l'officialisation de comportements 'j'men foutiste', de la débandade au grand jour des valeurs de 'l'ancien monde', la montée sur les planches de  l'humour de boulevard, comprenez sarcasme, moquerie et hypocrisie, le 'tout est permis' à visage découvert, le désengagement du collectif ayant théoriquement un sens pour un collectif de fuite, en un mot, le 'Lachon-hara' régularisé, codifié, déifié faisant de l'homme un ... Guignol. Adopté.

Ce n'était déjà plus l'après-guerre et les babas cools pour qui 'Laisse béton' avait son sens premier, c'était la replongée dans l'illusion collective, mais en grand, industriellement, controlée à la fois par le bas et par le haut, le bas par habitude, cupidité, faiblesse et stupidité, par manque d'imagination, de volonté ... de désir de bonheur, de finesse, de curiosité :) mais principalement par faute de conscience de ce qu'est l'homme et par manque de valeurs, humilité, modestie, simplicité, pudeur, honnêteté, respect, amour de l'autre, de la vie ... Et le haut, bon, you know !

Sans parler des défauts, car ils ne sont que la résultante des manques et des travers, volontaires ou non, d'ailleurs,  la principale erreur de l'homme est que la vie n'est pas faite pour 'amasser', pour progresser dans l'exploitation de la matière par les sens dans toutes les possibilités imaginables et réalisables, mais pour accumuler de la sagesse, de la capacité à aider, sa famille et la société, de la valeur morale et de la richesse de bonté, de l'âme quoi. Et effectivement, la société a beaucoup changé en peu de temps, et ce 'en grand' depuis en gros l'apparition des télés couleurs. Les débuts de la TV, en noir et blanc, n'étaient pas sans charme comme Léon Zitrone en costard présentant 'La piste aux étoiles' (c'était pas lui, si ?), 'Saturnin' , Bourvil, Zoro, De Funès ou 'Les mystères de Paris' en feuilleton, télé qui ne diffusait que de 16 à 23 heures environ et moinsss le dimanche.

Donc, en un demi-siècle, celui que j'ai vécu, en gros, la société a perdu le peu de valeurs qu'elle avait, volontairement, par désengagement de l'espoir de créer un monde meilleur, par renonciation volontaire à se soucier d'appliquer des règles qui étaient celles du passé 'non-industriel', encore liées à l'ordre naturel du monde. Mais ça devait finir comme ça car ces valeurs, pour peu qu'elles étaient mises en pratiques ne l'étaient pas par choix intelligent et mais par tradition, car ces valeurs étaient bafouées par ceux qui prétendaient les appliquer ou les faire respecter, car la vie de l'homme n'est pas une valeur pour l'homme pour cause du principe qui veut qu'on désire ce qu'on a pas, ou ce qu'on perd.

 Cependant, en lisant les romanciers du 19° siècle comme Dumas, on voit que la société tout en étant consciente de ses manques gardait certaines valeurs, pour beaucoup liées au Christianisme latent et appliquées par le peuple en majorité dans un état d'esprit où la nature et ses traditions entraient en aussi grande part dans leur comportements que leur foi, faisant très bien la part des choses entre religion, religieux et moralité humaine, tant naturelle que sociale ou religieuse. Les débuts de la 'révolution industrielle' a vu les plus grands écrivains, Dickens, Cooper, Eugène Sue mettre en garde contre l'industrialisation du profit, contre l'intrusion des lois dans les détails de la vie, contre la codification des comportements.

La société est comme le lac Baïkal, asséchée par manque d'eau vive, tant à l'intérieur de l'homme que dans la société. Cela par faute de faire passer l'homme naturel avant l'homme social, voir même de dénigrer la puissance de la nature qui serait inerte sauf ce que l'homme décide, invente, pense, et de là d'exploiter celle-ci ad vitam aeternam. Hors, pour revenir à nos moutons, une partie de la jeunesse d'après-guerre, qui était la dernière encore 'instruite' sur les bases de 'l'ancien monde', avait compris la nécessité de fuir la civilisation industrielle sans détour et sans délai mais comme tout ce qui est jeunesse, sans racines, toute d'impulsion, la mode est passée, mode récupérée 'd'en haut', d'ailleurs et dirigée 'comme il faut', ainsi que ce fut fait depuis l'après-guerre - la première cette fois.

Il y a cependant depuis une dizaine d'années, depuis internet faut-il le dire, un regain d'intérêt pour la nature mais l'incapacité à se soustraire à 'la cité' a elle décuplé dans le même temps tandis que les contrôles de la vie sociale sont devenus des verrous plus solides que la Bastille afin d'empêcher toute tentative incontrôlée car on n'empêche plus rien aujourd'hui, on récupère et on contrôle, la 'marque de la Bête' des chrétiens quoique 'la Bête', ce soit eux-mêmes, bref, tout est permis, ou presque, avec autorisation ... Tout le monde il est beau pourvu qu'il soit enregistré, et si vous ne l'êtes pas, que de portes se ferment et pourtant sans pouvoir en sortir ... Misère civilisée, boulets dont on a la clé mais qu'on préfère porter par politesse ... La France a bien changée en ... allez, cent ans, non ?

La France et l'occident car c'est partout pareil. Plus assez d'enfants, les meilleurs jobs et profits bardés d'entonnoirs, l'immigration fournissant de nouveaux esclaves pour tous les 'sales boulots', l'immigration et la jeunesse car comme dans la fable, l'ogre dévore ses enfants. Oui, c'est tout petits qu'on apprend à se moquer des autres, à être hypocrite, menteur, vaniteux, vulgaire, violent, raciste, et j'en passe, si, si, écoutez, regardez ! Ah, la télé, l'électronique, le numérique ont bon dos mais quand les parents, en plus de fournir le modèle sont eux-mêmes des abrutis imbus de leur ignorance, mauvais acteurs dans un monde d'illusions malsaines !! Ah ! Je comprends pourquoi j'étais si sauvage étant petit !!! Mais qu'apprends t-on aux enfants ? A ne pas se soucier, à ne pas s'intéresser, à perdre son temps, à apprendre des choses fausses, à vivre dans un monde illusoire, sans lumière, sans joie, sans valeurs ni certitudes, sans hommes, sans avenir, sans vie.

Un monde où la déviation est la norme car l'original est renié, pour parler clair. L'orient pour sa part est dans l'illusion depuis toujours et ne s'en porte pas plus mal, ou mieux, c'est selon. Seule l'Afrique est sans illusions, et sans plus de remède, et tout ça parce que l'homme veut se croire son propre maître … avant de penser devenir celui des autres. Freud n'a pas tort en faisant de l'homme un narcissiste mais il a oublié de dire qu'il est ‘narciciste’ de son image, de l'image qu'il veut se donner dans un modèle social déterminé et certainement pas de naissance car en effet, c'est bien la projection que l'homme se fait de lui-même au travers d'un réseau d'illusions, de conventions, ou au rebours de ces conventions ce qui revient au même, qui est l’ultime but d’un ego mal appris. 

Ah, que n'adore t-il sa nature au lieu de se croire le résultat de ses - petites - oeuvres, que ne voit-il pas en lui une création extraordinaire infiniment plus riche et complexe que tout ce qu'il pourra se croire comme homme culturellement évolué. Attention, je ne dénigre pas la 'culture' mais la forme prédominante qu'elle a depuis toujours, un mélange d'inventions, de traditions et de croyances toutes plus saugrenues les unes que les autres ... en général. Or, c'est là que le bât blesse car les enfants, dès avant la naissance, appréhendent leur environnement et, à travers le ventre, par ce ventre, et après la naissance bien sûr, ils tentent de comprendre et se forment en fonction de ce qu'ils sentent et comprennent afin de comprendre qui ils sont eux-mêmes si bien que, dès le plus jeune âge, 6/7ans, les enfants sont formés à se développer dans ce qu'ils considèrent comme la réalité, la seule réalité puisqu'il s'agit de leur propre identité, si fausse qu'elle puisse être.     

Imaginez un 'bébé royal' né dans une royauté, très puissante et très riche, appelons-le Georges IV, pas de la jungle. Donc Georges IV a un an. Il a une gentille nounou qu'il appelle 'Petite Maman' et qui lui apprend à utiliser des couverts, à regarder ses parents, à la télé, à saluer, en jouant. Georges IV est un bon enfant qui apprend tout ce qu'on veut, est toujours content ou presque et qui pour couronner une jeunesse modèle part au collège en Ecosse. Là, entre les cours et les sports, il continue d'apprendre mais en plus des matières courantes, il commence à assimiler les bases de son futur état, diplomatie en grec, art de la guerre en latin, et autres subtilités puis, on le fait s'agenouiller dans une cathédrale et il s'assoit sur le trône au côté de son vieux père qu'il ne tardera pas à remplacer.

Georges IV a hâte de mettre en pratique tout son bagage mais il a encore du temps libre et il aime se promener dans 'son' royaume, incognito. Un jour, il rencontre deux de ses 'futurs sujets' qui se disputent. L'un dit:
- Le Roi ne laissera pas faire ça !
- Abruti, répond l'autre, le Roi n'est qu'une image, un fantôme, la cristallisation collective d'un idéal inatteignable par tous et qu'on glorifie en un seul qui représente chacun. Si le peuple ne rêvait pas de pouvoir, d'honneur et de richesse, il n'aurait que faire d'un roi car alors, chacun serait son propre Roi. Le Roi n'est qu'un Veau d'Or vivant, enfin, vivant, dans l'imagination collective ! Comprend donc, personne ne veut un Roi mais, comme tout le monde veut être Roi car tous ont soif puissance et de luxe, alors ils se sont mis d'accord pour établir une domination qui a deux raisons d'être, représenter le rêve et empêcher chacun d'avoir plus que l'autre. En réalité, toi qui prétends aimer le Roi, tu le détestes comme moi, mais hypocrite que tu es, tu ne le reconnais pas. Le Roi laissera faire car il est le pantin de la foule et la foule veut la mort.
-Mais, le Roi est bon !
- Enfant, le Roi n’est bon ou méchant que dans l’imagination populaire car le Roi n’existe pas, c’est une création de la foule qui veut un maitre car elle se voit comme foule et, toute foule ayant besoin d’obéir, alors elle se crée un chef qu’elle n’écoute d’ailleurs que pour mieux lui désobéir, comme foule, car les individus ne sachant pas qui il sont cherchent leur identité dans le groupe et dans celui qu’il est censé représenter, peu importe que ce soit un Roi, un joueur de flute ou un veau d’or… L’individu se représente comme partie d’une foule qui lui donne son identité en tant que partie d’un tout, peu importe que ce tout soit virtuel car sans ce tout, il ne sait pas qui il est ! L’individu est mort, tu es mort, vive le Roi !!!

Ayant entendu ceci, Georges IV, pas de la jungle, n'ose plus avancer, ni reculer, il est pétrifié. Lui qui croyait tant à l'importance de son rôle, qui s’était fait une joie de régner, il se trouve tout à coup comme vidé de l’intérieur, tous ses calculs, tous ses repères envolés, pouf ! Alors, et pour la première fois de sa vie, il ouvre les yeux et se voit, non plus comme un homme chargé d’une mission, ni comme un représentant de tous mais comme un homme, seul, mais homme et non plus potiche, comme une réalité qui remplit le vide de l’illusion détruite, et même, cette réalité déborde de son cadre, le futur Roi rit, chante et danse comme jamais il aurait pensé pouvoir le faire quand il n’était qu’une image de lui-même, une création du psyché collectif, une illusion, et, au lieu de répéter le mantra des rois, ‘nous sommes’, il vient à penser : « Je suis ». Et en pensant « Je suis », il renonce à son ‘royaume’ et redevient ce qu’il aurait toujours été sans cette illusion collective de tous temps et de tous lieux, lui-même, Georges, tout court.

Et oh, miracle ! Tous les sujets redeviennent des individus, des hommes, indépendants, libres, aimant, riant, vivants. (Faut pas rêver, qu’y disaient …)

Donc, pour parler crument, si vous ne voulez pas être des ratés de la vie, soyez qui vous êtes, grâce à Dieu et non qui vous croyez, grâce à vous !

NB : L’exemple s’applique à toute forme de gouvernement, remplacez Roi par Président, ou autre, à la différence que la foule est encore plus foule dans une démocratie car alors, le Roi, c’est elle.

« (- Fenimore Cooper, Les pionniers :
À LA MÉMOIRE
D’un chef indien
De la tribu Delaware,
Connu sous les noms
De John, de Mohican, de Chingagook
Qui habita ce pays.

S’il eut des défauts,
Ce furent ceux d’un Indien ;

Et ses vertus
Furent celles d’un homme.


Oh temps, suspend ton vol !

Pour la matière, le temps ne compte pas, réellement. Les molécules de matière, selon les forces qui les animent, prennent différentes formes, différentes couleurs dans leurs arrangements mais, si leur nature se modifie, elle ne change pas. Le temps ne se révéla comme un élément primordial de l'univers qu'avec la naissance et la mort de la première créature vivante, du premier arrangement de molécules supportant une 'existence', une vie, une individualité car seule la vie éprouve l'effet du temps dans son organisation qui, à un moment donné apparait en tant qu'une forme unique pour disparaitre comme telle après une certaine durée.

On pourrait dire qu’il existe deux échelles du temps, celle de la matière et celle de chaque vie individuelle. La première est indéterminée, elle englobe tout, vivant comme non-vivant, c’est le ‘rouleau compresseur’ du temps qui transforme la matière en fonction des lois physiques et chimiques tandis que la deuxième, déterminée, concerne chaque créature vivante, c’est le temps de vie. De cette deuxième échelle du temps dérive un troisième temps, le temps collectif qui, contrairement aux deux autres est un temps arbitraire, factice, inexistant en vérité alors que c’est de lui et uniquement de lui que l’homme se soucie, c’est le seul ‘qui compte’ bien qu’il ne soit que pure invention arbitraire. Tellement arbitraire qu’il se prétend le seul temps, un temps absolu, un temps ‘dictateur’, un temps qui prétend régir l’existence de tous les individus composant une société donnée.

Ce ‘temps social’ prétend concerner toutes les individualités qui, en lui étant soumises deviennent ses esclaves. Apprenez donc que ce ‘temps social’ qui est l’arbitre de vos destinées n’a été créé que dans le but de soumettre les individus au groupe, de faire oublier autant le temps général que le temps individuel et pour attribuer la première place à une illusion qui enchaine, qui réduit, qui détruit. Or, l’homme, en acceptant cette domination perpétuelle, modèle sa vie en fonction de ce ‘temps social’, de ce temps de tous qui N’EXISTE PAS. Temps de vie et temps de matière sont oubliés, effacés, remplacés par une fiction qui est la base de bien des autres …

Le mal n'a pas d'existence en soi. C'est du 'non-bien', de la 'non-vie' du néant qui donne l'illusion d'exister à ceux qui lui donnent une valeur. Le mal n'existe pas à l'état naturel, c'est une 'non-valeur'. Seul existe la vie, le bien. C'est un tort de considérer que dans la vie, il y a la mort. C'est le contraire. Dans l'univers matériel, il n'y a que de la mort. La vie est apparue comme un élément parasite en quelque sorte de la matérialité. D'ailleurs, l'univers sans vie n'a pas de sens. Le monde a été créé pour la vie, "préparé" si on veut. La vie donne un sens à la matière, la vie peuple l'univers de vivants, uniques autant que différents, de liens qui se tissent entre des identités conscientes, à différent niveaux, la vie ensemence la matière d'éternité, d'âmes et crée en quelque sorte un univers de conscience, un univers parallèle à celui de la matière dont on pourrait dire qu’il en est sorti alors que c’est le contraire. Sans vie, pas de matière, pas d’existence, la matière sans la vie n’existe pas en soi.

Pauvre de nous ceux qui basent leur vie sur ces deux écueils de l’homme, matérialité et société, deux entités vides de sens, deux entités virtuelles, Charybde et Silla. Donc, pour résumer, il n’y a qu’un seul temps réel, c’est le temps de la vie, de la vie de chaque créature vivante, c’est ‘le temps’, c’est la durée de vie vécue en vivant comme individu et non comme phénomène social car seule la vie est consciente,  seule elle peut donner au temps un sens, une raison d’être, une valeur. Le temps est individuel ou il n’est pas. 



Conclusion : Le Temps, c’est le temps de chacun, c’est Votre temps, c’est votre bien, votre propriété privée. Cela entraine deux conséquences. Un, personne n’a le droit de vous dire comment organiser Votre temps ni quoi en faire et deux, vous êtes responsable de votre temps, Vous et personne d’autre donc … Faites-en bon usage mes frères !!! Et le meilleur usage possible est de faire des enfants et de les éduquer en Hommes, libres, pas en rouages d’un système quel qu’il soit. Alors, peut-être, un jour, les Hommes seront assez nombreux pour faire tomber les murs de Babylone et vivre comme cela aurait toujours dû être, en paix, en harmonie, heureux dans le paradis terrestre. God bless, blessed He Be.

TIME ? IT'S YOUR TIME !

except some are robbers







http://www.wakingtimes.com/2015/08/17/why-the-chemtrail-conspiracy-is-real/


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