2016/06/19

Que la Force soit avec Toi !!




Salut les amis !

A çt'heure, je devrait lever l'ancre. J'avais mis mon PUMRE, bon, verlan de RPUM ... Toujours pas ? Ok, mon Robot Personnel à Usages Multiples, en bref mon téléphone portable qui, bien qu'il n'ait pas l'honneur de s'appeler smartphone, me permet pas mal de trucs déja, dont le réveil matin, or donc, j'avais mis le réveil à 05H22 mais, suite à un dernier tour d'horizon de la météo sur le web, j'avais hier soir, ou plutôt cette nuit décidé vers une heure du mat de reporter et j'avais éteint le réveil. Mais voila pas que je me réveille tout seul pile poil à l'heure prévue, impayable, non ?

Bref, il faut dire que je me suis éveillé me cachant, mal, derrière trois pins rabougris, enfin, vous savez, ces pins du midi, devant un chien berger. Vous direz qu'on a pas trop peur d'un chien berger ? Accepté, sauf que le mien faisait 3 mètres de haut ou un peu moinsse ... Et il me regardait avec des yeux inquisiteurs, pas trop méchants mais plus que sérieux, genre juge d'instruction, bien que je ne connaisse pas cette espèce, et vous savez si le regard des animaux, surtout ceux dont on peut craindre quelque chose, est d'une fermeté à vous faire rentrer dans vos bottes ...

Enfin, je me suis réveillé à l'heure dite, quoique précédemment modifiée, et pour mon plus grand bien, et le votre grâce à ce petit texte, sans me vanter bien sur. Je fis donc illico la réflexion, heureusement qu'on ne vit plus à la préhistoire au milieu des Tyrannosaures Rex et autres bestioles de toutes écailles et que les Milous font moins d'un mètre de haut car, dans le cas contraire, on se retrouverait un peu dans la position de Polydore Marasquin et l'on courrait le risque de subir ses émotions. Le livre de ce cher Gozlan que j'ai lu avant hier ne doit d'ailleurs pas être étranger à mon rêve.


Pour ne pas quitter le cauchemar trop vite, il faut avouer que juste avant la rencontre du chien géant, j'avais commis un acte légèrement méchant, j'avais enfoncé un bâton dans le dos d'une jeune personne, mais c'était pour passer car je la suivais depuis quelque temps sur un trottoir étroit, chargé de deux 33 tours sans pochette que j'avais mis à jouer et récupérés chez une marchande de tissus, ainsi que d'autres objets encombrants, je la suivais donc elle et sa mère qui, marchant en zigzagant et s’arrêtant sans cesse tout en téléphonant m’empêchaient de passer.

Je pensais donc comme je l'ai dit à la suite de ces événements, comme on est bien parmi des animaux à notre taille comme Boucle d'Or dans la maison des trois ours, hein ? Et heureusement que ce n'est pas la brute qui a le dernier mot sur nous autres, hommes du monde, monde agréable et policé, dans le sens de civilisé, comme dit mons Larousse, quoique l'autre sens après réflexion peut s'appliquer de même.

Enfin ne vous inquiétez pas, j'arrête là ce préambule bien long. Que nous vaut donc notre monde policé ? De vivre longtemps, mais mal. Il y a le dimanche, mais le travail, quand il y en a, est une sinécure. Pas qu'il soit éreintant, en général, mais parce qu'il nous impose une servitude détaillée à outrance. Servitude de comportement surtout. On était pas tant respectueux des chefs ni du protocole dans l'armée de Napoléon que comme vigile à la porte d'un supermarché, demandez à Anne de Port de Bouc ... Mais si, je pense qu'il valait mieux être berger et dehors par tous les temps que de passer une vie au néon derrière un écran, ce qui est devenu le lot du plus grand nombre.


Nous avons l'automobile, bien sur. Mais elle coûte beaucoup et rapporte peu si ce n'est des désagréments, même pour ceusses qui ont des béhèmes capable de rouler à 250 km/h et qui font en moyenne du 35 dans les bouchons, quoiqu'ils puissent écouter Vivaldi avec la clim. Les PV pleuvent dru si on n'y fait pas gaffe et le budget auto vaut en général un tiers de la paye. Celle-ci étant grévée d'une moitié par le loyer, reste ... des sandwich en promo pour les gosses, toujours Anne de Port de Bouc n'est-ce pas, et des médecines.

Parce que aujourd'hui, la bouffe au lieu de nourrir rend malade et les médicaments rendent permanent ce qui n'était que temporaire. Rassurez-vous, le but de ce petit texte n'est pas de continuer ce portrait de notre vie policée mais de dire que, peu d'entre nous sont heureux dans notre civilisation actuelle comme en témoigne les récentes échauffourées en France, et ailleurs, qui sont en fait permanentes si on met dans le même sac tous les méfaits du mal vivre moderne.

Aller, une gorgée de tisane de citron 'naturels' gratuits de Grèce au miel, merci. Donc, mal être général dans un monde soi-disant évolué. Donc, refus de s'engager et fuite, par tous les moyens dont le principal est de se comporter en imbécile volontaire, c'est à dire d'ignorer tout et tous, de mettre sa tête dans le sable, ou dans n'importe quoi, pourvu qu'on ne fasse partie de la société prétendue intelligente et en vérité absurde et méchante que le moinsse possible.


Ignorance délibérée, violence avec ceux qu'on peut - les proches (famille, enfants, vieux, collègues ...), tels sont les résultats endémiques de notre vingt et unième siècle. Joli, joli. Cependant, une petite fraction de la planète joue dans une autre cour et mène une vie de prétendus plaisirs à outrance. Les 3 V, voyages, villas et vacances permanents sont leur norme. Arrivés là, faudrait peut-être bien se poser la question si il y a une justice quel que part bien qu'elle soit affichée en grand et en doré au fronton des édifices publics, vous savez bien, liberté, égalité, fraternité.

Donc de donc, ce qui dirige tout, ce qui contrôle chacun, c'est quoi ? Eh bien, rien d'autre que l'habitude, l'habitude que les puissants dirigent et que les faibles acceptent d'être dirigés. Ouais, comme d'hab quoi. Et les uns et les autres sont des imbéciles, les uns heureux, ou prétendus tels, les autres malheureux, idem.  Ce qui domine, aujourd'hui comme à l'époque des cavernes est donc la force, bien qu'elle soit représentée aujourd'hui par les lois, soutenues elles-mêmes par la force armée, militaires, milices, polices et autres mafias officielles ou non, le résultat est le même ne vous en déplaise.

La grande majorité de l'humanité, qui pourtant représente la force réelle derrière les lois qu'elle vote ou/et qu'elle subit pourrait changer cet état des choses, si elle voulait, si elle voulait autre chose. Mais elle ne veut pas. Elle n'y pense pas. Habitude quand tu nous tient ... Pour bien des raisons, simples mais confuses dont la principale est qu'elle ne se voit qu'en groupe quand il s'agit de décider, et en individus quand il s'agit de s'opposer. Je suis contre ceci ou cela, mais nous sommes pour ceci ou cela.


Dans cet ordre de pensées, messire Jon Rappoport a du bon, lui qui prône à s'essouffler le réveil de la conscience individuelle, du pouvoir personnel, de l'imagination, de la création au niveau de la personne, de la mise au panier de toute velléité d'appartenance à un groupe. Mais c'est insuffisant car l'homme seul est impuissant et, si cette notion d'appartenance à un groupe est si forte, c'est qu'elle est vitale. Seul, l'homme est impuissant. L'être humain est limité, tant pas sa nature que par sa culture. Et la seule chose qui lui donne des ailes n'est pas l'aéroptère mais l'union avec l'autre dans un intérêt commun. Seulement, pour qu'une union nous fasse sortir de la misère, il faut qu'à sa base il y ait des individus, des vrais ...

Mais si cette union apporte une force, elle est aussi une chaîne. Pourquoi ? Parce qu'il y en a toujours un des deux de ceux qui qui s'allient qui est plus fort que l'autre et qui prétend dominer grâce à cette supériorité, physique, mentale ou morale, ou plutôt immorale ! D'où la réalité décrite plus haut d'une allégeance au groupe ancrée dans les gènes sociaux avec sa contre partie de fuite des responsabilités collectives, au moins tant que celles-ci n'apportent pas un bénéfice certain.

Mais, Jon Rappoport a toujours du bon en ce sens que tout changement ne peut provenir que des individus et non pas des groupes, comme on l'a dit. C'est à chacun de changer la donne si malheureuse qui nous enferme en commençant par soi-même. En commençant à mettre la morale à sa juste place et à bannir ad vitam eternam l'immoralité. Sans cela, point de salut mon frère. La force qui doit diriger pour que le monde devienne ce qu'il aurait toujours du être, un paradis, cette force est morale avant tout. Et, pour excuser l'imbécile afin qu'il ne se complaise pas trop dans son mal sans retour, il faut bien dire que sa faiblesse volontaire inébranlable n'est que la confirmation de la supériorité de l'esprit sur la matière.


Car, si la matière change et évolue sans cesse, l'esprit est la seule constante dans le monde duquel il ne fait pas réellement partie. L'esprit qui est dans toute créature vivante, et plus particulièrement dans l'homme, est dans l'univers le fondement de la stabilité des espèces, qu'on soit un imbécile ou un génie. Hors de l'esprit, point de vie, point d'unité, point de bonheur à condition que cet esprit soit bon, moral, vertueux. Comme une pomme, l'esprit - de l'homme peut pourrir. Et c'est à chacun d'y veiller. Et pour cela, ce ne sont pas les lois faites par et pour les groupes qui donneront le la. C'est à chacun, à chaque individualité de s'y coller.

La loi n'est pas au ciel mais dans le coeur de l'homme. Ce que les rabins de l'époque et d'ailleurs, de quelqu'église qu'ils soient ont toujours interprétés comme la loi est à nous ... Pauvres de nous ! Que la force soit avec vous, mes frères, et soeurs, mais la bonne, celle qui est en vous, eh !! Oui da, comme on disait, la seule vraie loi n'a pas besoin de lettres pour se comprendre car elle est imprimée in vitro dans chaque cellule, vivante, et cela d'origine si on peut dire, sans options. Seulement, elle est bien simple, si simple, alors qu'on n'accorde de valeur qu'au choses compliquées, alors que sans un diplôme su-périeur, sans une malette garnie, sans une rangée de décoration, rien ne vaut ici bas.

Aller, bon vent à toutes et à tous, et n'oubliez pas Jonas ...




NB: Remerciez la météo pourrie qui me cloue au ponton depuis dix jours, sans cela j'aurais peut-être pas pondu ce petit texte. God bless !!!


(les cumulus sont de l'autre côté, du mauvais !)


(((ps~ boker tov monsieur linux/firefox, quand c'est qu'on boit un café ensemble ??)))


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