Pour commencer à évoluer dans le bon sens, globalement, et
non par l’étincelle fugitive de quelques grands cœurs ici et là, l’homme se
doit de respecter une Loi universelle, d’adhérer à une foi, une vision commune.
Or il n’y en a qu’une : faire le Bien. Il ne s’agit pas d’amour, de
droits, de théories mais de pratique, individuelle et collective, de la racine
de toute vie valant d’être vécue. Comme l’oiseau chante, comme la fleur revêt
ses harmonies, comme le pommier se drape chaque printemps d’un voile de mariée,
l’homme est fait pour faire éclore des fleurs de bien. C’est sa nature et son
rôle, sa Loi qui est celle de Dieu Lui-Même.
« Dieu examina tout ce qu'il avait fait, c'était
éminemment bien. »
Genèse 1/31
Faire le bien est le devoir et la couronne de l’homme, c’est
ce qui le fait être homme. C’est en faisant le bien qu’il vit en harmonie avec
sa nature prédisposée à accueillir toutes ses actions, tous ses sentiments,
tous ses élans vers le bien. Faire le bien est un sentiment inné comme la
prédisposition à croire en un ‘Organisateur Suprême’, en Dieu, quoi ! La
force directrice de l’enfance est de vouloir que ce qu’on fait soit bien fait. Cette force est celle de la vie même.
Cependant, faire le bien n’est pas aisé à cause d’une
myriade de déraisons. L’homme doit revêtir l’armure du bien car pour lui c’est
une lutte, un combat contre la possibilité de faire du mal, boulevard doré
ouvert sous chacun de ses pas.
Le bien demande en effet de la part de l’homme un effort de
canalisation de ses instincts à la manière dont Eugène Sue définit les ‘péchéscapitaux’. Comme tout être vivant, l’homme nait avec des ‘instruments de
survie’ de deux sortes, ceux qui vont défendre son individualité, son autonomie,
sa liberté et ceux qui lui permettront de communiquer, d’échanger. Les premiers
sont ceux dont la nature est de protéger, de délimiter, de se renforcer comme
l’orgueil, l’égoïsme, le mensonge tandis que les autres permettent l’ouverture,
l’appréhension de l’autre comme le partage, la compassion, l’amitié.
La première catégorie d’outils moraux servent à l’enfant
pour forger sa propre personnalité mais, arrivé à l’adolescence, au lieu de
persister et de servir à dominer, à profiter, ces outils devraient être mis au
service du bien qui, en tant que lutte est leur destination naturelle. Un tel
comportement, expliqué et mis en scène brillamment par Eugène Sue se révèle
pourtant une gageure dans l’état social ou l’homme s’est toujours trouvé, état
de luttes permanentes, d’animosités épidermiques, de compétitions d’absurdités.
Ma réflexion paraît simpliste ? Vous préférez les fables d'antan ou les élucubrations sur l'avenir hein ? Mais, il n'y a que l'homme qui fasse des choses compliquées. La nature elle se contente comme moi d'être simple, quoique complexe. Entendez bien, un Boeing est compliqué, un brin d'herbe est complexe et nul homme ne créera jamais de brins d'herbe. L'homme doit descendre de son arbre ! La véritable nature humaine est d'être un Homme de Bien ... Va Bene !!!
Cette 'religion du Bien', qui d'ailleurs devrait supplanter toutes les autres, y compris les 'séculaires', ne fait partie d'aucun système et ne s'applique pas en masse mais individuellement. Ce n'est pas un slogan imposé d'un 'en-haut' mais un élan de l'âme de chaque individu. C'est une pratique à mettre en place dans tout ce que fait chacun, principalement dans ses intéractions avec les autres au fur à mesure de la vie. C'est l'antithèse de l'abhérent principe Chinois de 'Tous sous un même ciel'. Les individus n'ont pas à concourir à un 'bien commun' virtuel et tyrannique mais à créer chacun à sa mesure du bien individuel dont la multiplication conduit inévitablement au bien commun. Pour réussir à s'établir le bien individuel doit être partagé car véritablement, il faut un Peuple pour faire le Bien conséquemment et durablement.
Quand l'homme comprend que sa nature est de faire le bien, il comprend de même que le plus haut bien est le don. Donner rend heureux, donner satisfait le besoin fondamental de tout homme en justifiant son existence, en répondant à la fibre de son coeur la plus profonde. L'homme a besoin de choses simples car en lui-même, il est une créature complexe. Or les choses simples sont précisément celles qu'il évite en se persuadant qu'il sera plus que ce qu'il ne voit de lui en créant un monde compliqué. Erreur fatale, crashes à répétition !!
Ma réflexion paraît simpliste ? Vous préférez les fables d'antan ou les élucubrations sur l'avenir hein ? Mais, il n'y a que l'homme qui fasse des choses compliquées. La nature elle se contente comme moi d'être simple, quoique complexe. Entendez bien, un Boeing est compliqué, un brin d'herbe est complexe et nul homme ne créera jamais de brins d'herbe. L'homme doit descendre de son arbre ! La véritable nature humaine est d'être un Homme de Bien ... Va Bene !!!
Cette 'religion du Bien', qui d'ailleurs devrait supplanter toutes les autres, y compris les 'séculaires', ne fait partie d'aucun système et ne s'applique pas en masse mais individuellement. Ce n'est pas un slogan imposé d'un 'en-haut' mais un élan de l'âme de chaque individu. C'est une pratique à mettre en place dans tout ce que fait chacun, principalement dans ses intéractions avec les autres au fur à mesure de la vie. C'est l'antithèse de l'abhérent principe Chinois de 'Tous sous un même ciel'. Les individus n'ont pas à concourir à un 'bien commun' virtuel et tyrannique mais à créer chacun à sa mesure du bien individuel dont la multiplication conduit inévitablement au bien commun. Pour réussir à s'établir le bien individuel doit être partagé car véritablement, il faut un Peuple pour faire le Bien conséquemment et durablement.
Quand l'homme comprend que sa nature est de faire le bien, il comprend de même que le plus haut bien est le don. Donner rend heureux, donner satisfait le besoin fondamental de tout homme en justifiant son existence, en répondant à la fibre de son coeur la plus profonde. L'homme a besoin de choses simples car en lui-même, il est une créature complexe. Or les choses simples sont précisément celles qu'il évite en se persuadant qu'il sera plus que ce qu'il ne voit de lui en créant un monde compliqué. Erreur fatale, crashes à répétition !!
Pour que l'avenir recule, faut que le passé avance, m'enfin !
« — Oh ! père, père, que je suis heureuse, et comme je
vous aime, toi et ma mère, de m'avoir appris à faire le bien !
M. Dauray serra sa fille sur son coeur,
— Chère enfant — lui répondit-il en l'embrassant — la
semence tombait sur un terrain fécond et tu as largement profilé de nos- leçons
! Faire le bien, c'est vivre ! C'est se donner la plus grande joie qu'on
puisse éprouver en ce monde ! Nous sommes plus que payés de ce que nous
faisons... On nous aime !... Combien ils sont rares les gens qui peuvent, avec
la certitude de ne pas se tromper, prononcer ces trois mots : on nous aime ! »
(Montepin, 3 millions de dot)