Venceremos !
We will win !!
Nous vaincrons !!!
et je vais tenter d'expliquer comment dans le texte qui suivra ...
Prologue
Vous avez du remarquer que ça fait cinq mois que je n’ai pas
publié grand-chose … La faute en est à un nouveau travail relativement prenant,
où beaucoup s’en faut, ainsi qu’à une connexion internet plus qu’aléatoire.
Tout ça ne veut pas dire que je n’écris plus, que je ne pense plus et que je
n’avance pas dans mes préoccupations. Bien au contraire. Cependant, les idées
ne sont pas des lampes qu’on allume pour faire jaillir la lumière et moins
encore des fruits qu’il suffit de cueillir pour être croqués. Elles sont plutôt
comme les grains de blé qu’on doit moudre, allonger d’eau, pétrir et cuire avant
d’obtenir le pain de l’esprit. Ceci dit, je vais tâcher dans ce texte de faire
un point sur mes avancées et de proposer un programme que tous les gens
d’esprit et de cœur apprécieront j’espère pour ce qu’il vaut. Bien à
vous !
Ce 25 septembre 2018, ça fait juste dix ans que j’ai publié
mon premier texte sur mon premier blog : « Guerre sans haut-parleur »
(‘
War without ramcol’, mélange d’anglais et d’hébreu). Ce premier blog, ‘Yeroushalaïm
Frontline’ correspondait bien à ce que les sites dit alternatifs font et refont
jusqu’à la nausée : critiquer. Ce n’est pas un mal en soi puisqu’il faut
bien commencer par là et savoir de quoi est faite cette humanité dans laquelle
nous pataugeons, cependant, il faut aller plus loin et non seulement trouver les
causes profondes de notre marasme mais aussi élaborer un programme, une charte
disait-on au 19° siècle qui permettra d’avoir des buts déterminés pour avancer
profitablement et durablement afin de remédier
à notre servitude volontaire, pas à pas mais une fois pour toutes.
1. La guerre des mondes
Je n’aurai jamais assez de mots pour remercier Etienne de la
Boetie d’avoir associé ces deux mots, servitude et volontaire, qui ainsi liés
forment le concept le plus extraordinaire de tous les temps, à tel point que
Montaigne, ce grand ami des hommes a renié son disciple à ce propos. La Boetie
a eu d’autant plus de mérite à mettre au jour cette pensée qu’à son époque, la
servitude n’était rien moins que volontaire. Servir plusieurs maîtres était en
quelque sorte l’état de nature, obligatoire autant qu’involontaire, et ce du
plus humble au plus élevé. Les petits servaient leurs tenanciers, les couvents,
les représentants des seigneurs et du roi tandis que les grands servaient le
roi, le pape et Dieu ou l’idée qu’ils s’en faisaient comme aux croisades ou en
bâtissant des cathédrales.
C’est bien plutôt à notre époque ‘moderne’ que peut s’appliquer
à la lettre le concept de La Boetie, époque où le pouvoir de l’argent, des
armes et des lois est plus absolu que le plus despote des tyrans de tous les
siècles passés. Et cette fois, ce sont bien les peuples qui ont fait leurs
lois, qui ont élu par le vote leurs dirigeants et qui portent leur argent aux
banques, le tout de la meilleure volonté du monde puisque c’est leur propre
choix qui a institué l’omnipotence de la servitude volontaire ‘moderne’. La
raison saute aux yeux qui veulent bien voir. Jusqu’à la Révolution Française, l’humanité
vivait dans un univers de devoirs. Le devoir étant la condition naturelle de l’homme,
quand celle-ci n’est pas pervertie par d’une part l’ignorance et d’une autre la
volonté de pouvoir, l’homme vivait dans un monde certes perverti mais humain.
Puis, peu à peu, certains hommes qui voyaient dans l’avenir
le pouvoir leur échapper du fait de l’évolution des connaissances, de la fin de
l’isolement des populations, du déclin de la religion et de l’émancipation des mœurs
ont rêvé de de faire des serfs involontaires des serfs volontaires en
transformant un monde de devoirs en un monde de droits, de faire des esclaves
volontaires sous prétexte de garantir leur liberté nouvellement acquise. Nous
devons cet escamotage ahurissant, cataclysmique quoique totalement inaperçu, ce
qui prouve bien d’ailleurs sa totale réussite, aux sociétés secrètes Allemandes
du 18° siècle commanditées par les Juifs Rothschild, aux Talmudistes et aux
Jésuites qui tous sentaient le danger de l’avènement de monarchies bourgeoises,
de pouvoirs partagés comme l’eut été celui de Louis XVI sans leur détermination
à provoquer des révolutions soi-disant populaires.
Débarrassés des anciens pouvoirs, noblesse, clergé ET
peuple, la bourgeoisie inculte, athée et avide est devenue l’idéal de la
civilisation renouvelée et le principal agent dormant des nouveaux maîtres du
monde. La déclaration des Droits de l’homme ET du citoyen a remplacé sans coup
férir la déclaration des Devoirs de l’homme, les Dix Commandements de Moïse déjà
fort compromise par le christianisme mais restée centrale par la mythologie
populaire d’avant 1789. Les mythes avaient cela de bon que, tout en faisant
rêver, ils ne transformaient pas l’homme naturel en un soldat de l’illusion
raisonnée. La liberté, la fraternité et l’égalité nouvellement acquises sont
donc devenues les alibis des pouvoirs renouvelés et devenus infinis, car
volontairement approuvés, de la justice, de la finance et de l’armée.
2. Le mécanisme de la domination
Maintenant, tout ceci exposé plus ou moins bien, voyons
comment ces nouveaux et véritables pouvoirs absolus se maintiennent dans leur
toute puissance. De la même façon que je ne suis pas revenu sur mes études de
La Boétie, dont le fruit principal fut d’affirmer que le principal écueil de l’homme
menant à la servitude volontaire est de se considérer non comme un être naturel
et même surnaturel du fait de la possibilité qu’il a du choix de ses actions
grâce à sa faculté d’être conscient de sa conscience mais comme un ‘animal-enculturé’,
je ne répéterai pas tous les moyens généralement cette fois bien décryptés de
gestion des populations comme le ‘Make-believe’, les multitudes de théories
finissant en ‘isme’, socialisme, féminisme et autres mais bien sur le mécanisme
fondamental de la gestion de la dominance.
(...)