2018/09/23

VENCEREMOS







Venceremos !

We will win !!

Nous vaincrons !!!




et je vais tenter d'expliquer comment dans le texte qui suivra ...




Prologue

Vous avez du remarquer que ça fait cinq mois que je n’ai pas publié grand-chose … La faute en est à un nouveau travail relativement prenant, où beaucoup s’en faut, ainsi qu’à une connexion internet plus qu’aléatoire. Tout ça ne veut pas dire que je n’écris plus, que je ne pense plus et que je n’avance pas dans mes préoccupations. Bien au contraire. Cependant, les idées ne sont pas des lampes qu’on allume pour faire jaillir la lumière et moins encore des fruits qu’il suffit de cueillir pour être croqués. Elles sont plutôt comme les grains de blé qu’on doit moudre, allonger d’eau, pétrir et cuire avant d’obtenir le pain de l’esprit. Ceci dit, je vais tâcher dans ce texte de faire un point sur mes avancées et de proposer un programme que tous les gens d’esprit et de cœur apprécieront j’espère pour ce qu’il vaut. Bien à vous !

Ce 25 septembre 2018, ça fait juste dix ans que j’ai publié mon premier texte sur mon premier blog : « Guerre sans haut-parleur » (‘War without ramcol’, mélange d’anglais et d’hébreu). Ce premier blog, ‘Yeroushalaïm Frontline’ correspondait bien à ce que les sites dit alternatifs font et refont jusqu’à la nausée : critiquer. Ce n’est pas un mal en soi puisqu’il faut bien commencer par là et savoir de quoi est faite cette humanité dans laquelle nous pataugeons, cependant, il faut aller plus loin et non seulement trouver les causes profondes de notre marasme mais aussi élaborer un programme, une charte disait-on au 19° siècle qui permettra d’avoir des buts déterminés pour avancer profitablement et durablement afin de  remédier à notre servitude volontaire, pas à pas mais une fois pour toutes.


1. La guerre des mondes

Je n’aurai jamais assez de mots pour remercier Etienne de la Boetie d’avoir associé ces deux mots, servitude et volontaire, qui ainsi liés forment le concept le plus extraordinaire de tous les temps, à tel point que Montaigne, ce grand ami des hommes a renié son disciple à ce propos. La Boetie a eu d’autant plus de mérite à mettre au jour cette pensée qu’à son époque, la servitude n’était rien moins que volontaire. Servir plusieurs maîtres était en quelque sorte l’état de nature, obligatoire autant qu’involontaire, et ce du plus humble au plus élevé. Les petits servaient leurs tenanciers, les couvents, les représentants des seigneurs et du roi tandis que les grands servaient le roi, le pape et Dieu ou l’idée qu’ils s’en faisaient comme aux croisades ou en bâtissant des cathédrales.

C’est bien plutôt à notre époque ‘moderne’ que peut s’appliquer à la lettre le concept de La Boetie, époque où le pouvoir de l’argent, des armes et des lois est plus absolu que le plus despote des tyrans de tous les siècles passés. Et cette fois, ce sont bien les peuples qui ont fait leurs lois, qui ont élu par le vote leurs dirigeants et qui portent leur argent aux banques, le tout de la meilleure volonté du monde puisque c’est leur propre choix qui a institué l’omnipotence de la servitude volontaire ‘moderne’. La raison saute aux yeux qui veulent bien voir. Jusqu’à la Révolution Française, l’humanité vivait dans un univers de devoirs. Le devoir étant la condition naturelle de l’homme, quand celle-ci n’est pas pervertie par d’une part l’ignorance et d’une autre la volonté de pouvoir, l’homme vivait dans un monde certes perverti mais humain.

Puis, peu à peu, certains hommes qui voyaient dans l’avenir le pouvoir leur échapper du fait de l’évolution des connaissances, de la fin de l’isolement des populations, du déclin de la religion et de l’émancipation des mœurs ont rêvé de de faire des serfs involontaires des serfs volontaires en transformant un monde de devoirs en un monde de droits, de faire des esclaves volontaires sous prétexte de garantir leur liberté nouvellement acquise. Nous devons cet escamotage ahurissant, cataclysmique quoique totalement inaperçu, ce qui prouve bien d’ailleurs sa totale réussite, aux sociétés secrètes Allemandes du 18° siècle commanditées par les Juifs Rothschild, aux Talmudistes et aux Jésuites qui tous sentaient le danger de l’avènement de monarchies bourgeoises, de pouvoirs partagés comme l’eut été celui de Louis XVI sans leur détermination à provoquer des révolutions soi-disant populaires.

Débarrassés des anciens pouvoirs, noblesse, clergé ET peuple, la bourgeoisie inculte, athée et avide est devenue l’idéal de la civilisation renouvelée et le principal agent dormant des nouveaux maîtres du monde. La déclaration des Droits de l’homme ET du citoyen a remplacé sans coup férir la déclaration des Devoirs de l’homme, les Dix Commandements de Moïse déjà fort compromise par le christianisme mais restée centrale par la mythologie populaire d’avant 1789. Les mythes avaient cela de bon que, tout en faisant rêver, ils ne transformaient pas l’homme naturel en un soldat de l’illusion raisonnée. La liberté, la fraternité et l’égalité nouvellement acquises sont donc devenues les alibis des pouvoirs renouvelés et devenus infinis, car volontairement approuvés, de la justice, de la finance et de l’armée.


2. Le mécanisme de la domination

Maintenant, tout ceci exposé plus ou moins bien, voyons comment ces nouveaux et véritables pouvoirs absolus se maintiennent dans leur toute puissance. De la même façon que je ne suis pas revenu sur mes études de La Boétie, dont le fruit principal fut d’affirmer que le principal écueil de l’homme menant à la servitude volontaire est de se considérer non comme un être naturel et même surnaturel du fait de la possibilité qu’il a du choix de ses actions grâce à sa faculté d’être conscient de sa conscience mais comme un ‘animal-enculturé’, je ne répéterai pas tous les moyens généralement cette fois bien décryptés de gestion des populations comme le ‘Make-believe’, les multitudes de théories finissant en ‘isme’, socialisme, féminisme et autres mais bien sur le mécanisme fondamental de la gestion de la dominance.

(...)






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