2016/07/22

!!!!!!!! MERCI L'AFRIQUE !!!!!!!!



Pauvres blancs qui vous croyez des hommes, des êtres évolués.

Heureusement pour l'humanité qu'il reste sur terre des africains.

Des noirs qui sont encore au 21ème siècle considérés comme des bêtes.

Qui s'entassent sur des radeaux de la méduse pour ne pas mourir de faim et de coups dans leur propre pays et qui s'exilent avec un rêve illusoire au coeur,
celui de rejoindre le monde des blancs ...

Pauvres blancs qui avez inventé la poudre et la fusion mais qui ne savent plus qui vous êtes ...

Merci Fatoumata Diawara, 
Merci Alpha Blondy,
Merci James Brown,
Merci Oumou Sangaré,
Merci Gregory, Mahalia, Ella ...

Merci vous tous qui dans votre misère êtes resté les plus grands musiciens du monde,
qui souriez du fond de votre ghetto dont l'horreur surpasse en durée celui des juifs,
MERCI


Merci à vous autres hommes véritables qui ne vous prenez que pour ce que vous êtes,
des hommes,
des créatures faites pour vivre et partager la vie, la joie de vivre, l'amour de vivre
et qui,
Comme Ray Charles chantez, chantez juste, avec rythme et coeur,
avec vos âmes d'hommes,
qui nous rappellent qu'il suffit de partager, d'aimer, de vivre pour être,

car, Descartes a tout faut, Platon a tout faut, 
tous les blancs ont tout faut ...

J'AIME DONC JE SUIS




Hear & Watch :



Eh !! Vous connaissez tous l'histoire du curé et du chauffeur de taxi ??
Un curé et un chauffeur de taxi arrivent devant Saint Pierre qui leur demande ce qu'ils ont fait de bien dans leur vie ...
Le curé répond qu'il a sans cesse menacé ses ouailles de l'enfer s'ils ne faisaient pas de bonnes actions et que ceux-ci ne sortaient de son église que repentants et contrits, sur quoi Saint Pierre l'envoie au purgatoire. Le chauffeur de taxi, lui, dit qu'il racontait à ses clients des blagues tout au long du chemin et qu'ils ne sortaient de son taxi qu'en riant ce qui lui valut l'entrée du paradis ...

Dieu ???
C'est la Vie.
La vie ???
C'est l'amour, et son partage.
Rien d'autre n'existe,
ici et ailleurs,
maintenant et toujours.

Quant aux blancs, il y en avait encore quelques uns au dix neuvième siècle, des romanciers, des curés, pas celui de l'histoire ci-dessus, des ouvriers et des paysans ...

Et quant aux noirs, nous leurs avons tout pris, sans rien leur donner en échange sauf quelques paroles illusoires et de nombreux préjugés. L'Islam en particulier fait un carnage en Afrique noire, succédant aux blancs.

~~~~~~~~

Ici, en Grèce près de Kranidi où je me trouve depuis quelques mois, mon voisin est un Africain.
De Guinée Conakry.
Il s'appelle Camara. Il est d'une famille musulmane.
Etant l’aîné, il a eu la chance, ou la malchance d'aller à l'école.
Son père l'avait envoyé en Egypte pour compléter ses études à 18 ans ...
Il en a 47, et il est toujours étudiant, dans sa tête !
A 26 ans, il voulut aller en France mais il n'avait pas l'argent alors, on lui avait dit d'aller  en Grèce ramasser des oranges pour faire des sous, et ça fait 20 ans qu'il est ici et qu'il traîne sa misère ...
Il est de la tribu des Soussous, a renoncé à l'Islam et s'est fait baptiser. Il rentrerait bien en Guinée mais,
il n'a plus de passeport et sa famille qui est restée musulmane le considère comme un traître !!
Quelle histoire !!!
Il voudrait être traducteur, parle français, anglais, arabe, guinéen et grec, mais tout ça approximativement,
Et le temps passe et passe ...

Il m'a dit que, outre les tensions et les guerres, le problème principal de l'Afrique est que tout s'y fait à la main, comme de toute éternité. Pas de machines, excepté celles que les Occidentaux et les Chinois ont amenées pour leur propre compte. Pas d'électricité, pas d'eau courante mais des antennes relais pour le téléphone sans fil qui absorbe toute la faible richesse des jeunes.

must read:
http://www.pravdareport.com/history/03-08-2016/135213-africa-0/

~~~~~~~~

"Le grenier avait été cédé de bonne grâce à un propriétaire
qui serrait là son foin et son avoine. Je veux
dire qu'on les serrait pour lui car ce pauvre Aristide
était si bête, au dire de ma mère, qu'il n'avait jamais
su rien faire de ses dix doigts.
En deux mots, c'était un âne, une âne à quatre
pattes, l'âne de ma mère et après moi ce qu'elle avait
de plus précieux au monde. Aristide était son gagne pain,
son compagnon de voyage; il aurait été le confident
de ses peines si elle avait eu des peines: mais
elle avait trop de,courage et de bon sens pour s'inquiéter
ou s'affliger de rien.
C'est Aristide qui traînait la voiture car ma mère
avait une voiture, comme une duchesse, et la conduisait
elle-même a la foire. Ce n'était pas un carrosse,
oh non, ni une calèche découverte, ni un
four-in-hand, ni un huit ressorts c'était une bonne
carriole bien solide où ma mère qui faisait tous les
commerces honnêtes, depuis le bonnet de coton jusqu'aux
clous et aux fers à cheval, avait l'habitude
d'entasser sa marchandise.
La carriole n'avait que deux roues, ma mère marchait
à côté d'Aristide dans la montée et tricotait en
disant de bonnes paroles pour l'encourager. Vers le
haut de la côte, elle tirait de sa poche un morceau
de sucre et le lui montrait. Aristide qui ne manquait
pas d'esprit pour son âge, car il avait quatorze ans
déjà, faisait un dernier effort surmontait le dernier
obstacle et tirait voluptueusement la langue où ma
mère y déposait le sucre. Il fermait les yeux pendant
une minute pour mieux savourer son bonheur.
Après quoi, l'on se remettait en marche; dans les
descentes, ma mère s'asseyait sur le derrière de la
carriole pour faire contre-poids.
Oh ! comme ils s'entendaient bien, elle et lui, et
que le philosophe avait raison, qui dit que l'âne est
un frère inférieur de l'homme. Si j'osais, je
dirais un frère supérieur car il est meilleur, plus
honnête, plus sobre, plus patient,plus robuste, plus
doux et souvent plus courageux. Que lui manque-t-il
donc ? L'intelligence ? Qui sait ? Il n'entend pas le
latin, c'est vrai, et même, à cause de cela on décore
du nom d'ânes, dans les collèges, ceux qui ne peuvent
pas lire Senèque à livre ouvert. Eh bien après ?
En sont-ils plus malheureux ?
Aristide savait tout ce qu'il faut savoir; qu'on doit
aimer ses amis, cogner ses ennemis (comme il fit le
jour on le petit Carbeyrou, ayant attaché un fagot
d'épines sous sa queue, il lui cassa trois dents d'une
ruade), respecter le bien d'autrui, honorer les puissants, 
c'est-à-dire se ranger sur le passage de la diligence,
de peur d'être accroché, braire galamment
à la vue des bourriques, ce qui est un hommage à
leur beauté, traîner une carriole pesamment chargée;
faire enfin tout ce qui concernait son état, et par ce
moyen avoir du foin, de l'avoine et des chardons en 
abondance.
En savez-vous tous autant, chrétiens qui m'écoutez
?

(A. Assolant, Hyacinthe)



No comments:

Post a Comment