2016/08/19

Certes, je suis bien désolé d'être né homme !



On dit l'homme supérieur aux animaux ... c'est faux. Les animaux ont une âme, une sensibilité, un esprit tout comme nous. De plus, chacun selon son espèce, ils sont bien plus performant que nous, en résistance, en perception, en tendresse, en attention, en force, etc. Seulement, ils sont restés plus spécialisés que l'homme de par leur nature même.

Le seul avantage que possède l'homme, en dehors de son universalité de potentiels est dans la plupart des cas un immense inconvénient: il peut faire le mal. Cette possibilité ne devient une qualité, un avantage que s'il ne le fait pas, et ce n'est malheureusement le cas que pour un homme sur un million.


En général autant qu'en particulier, l'homme méprise son prochain. L'exemple du 'général' est parfaitement illustré par les logos animés de Google comme celui du dessus. Le particulier est encore plus facile à observer ... Marchez sur le trottoir et regarder les personnes que vous croisez, ça fait frémir. Regards hautains, quand on daigne croiser le votre, agressivité, et pour quoi ? Et plus le trottoir se trouve dans un endroit se considérant civilisé, plus l'impression est forte ...

Dédain, supériorité, quelle différence avec la considération qu'on obtient à la moindre rencontre d'un animal, excepté les chiens domestiques qui se sont fait des masques d'hommes ... Arrogance, vanité, superstition, l'homme est vraiment un bien pauvre animal.


Crime after crime ... Telle est l'histoire de l'humanité, et pire, la pente est ascendante, et pire encore, exponentielle ! Ce n'est pas ici l'endroit de dresser une liste mais pour la suite de l'exposé, je tiens à rappeler plusieurs atrocités, parmi tant, qui ont lieu en ce moment même où j'écris ces lignes.

L'Afrique, sur la frontière méridionale du Tchad et du Niger se trouve le lac Tchad, ou ce qu'il en reste, et la ville de N’Djamena, déja de si triste mémoire. Tout autour de ce lac sévit une famine atroce. Des bébés meurent de faim, desséchés de l'intérieur comme de l'extérieur sur les genoux de mères qui ressemblent à des squelettes. Le lac Tchad est juste à l'est de la route des clandestins qui remontent par le Niger en payant parfois 6/8000 euros pour avoir l'espoir d'arriver en Europe, paradis illusoire dont ils ont vu quelques images brillantes sur une télé de quartier au Burkina ou au Mali. La moitié meurent en route, un quart sont enrolés dans des milices locales en Libye ou ailleurs et le reste se noit sur des radeaux sauf une poignée qui finit derrière des barreaux en Italie. Pauvres coeurs, si ils savaient !

Le Moyen-Orient où sévissent des barbares dont les Huns auraient eu honte et que les Nazis renieraient, des diables à l'apparence humaine financés, entrainés, instruits et soutenus par l'Amérique, l'Angleterre et Israël principalement, directement ou"par négligence", deux exemples de véhicules seulement ... Ces diables commettent des crimes plus horribles que tous ceux qui ont vu le jour jusqu'à présent, et ce sont les Anglos-Saxons qui les y poussent, remember Abu Ghraïb ?

Dans le premier cas, l'Afrique, il suffit de voir cette carte des réserves aquifères pour comprendre que le Sahara pourrait être transformé en un grand potager si les puissances occidentales divertissaient un millième de leurs efforts à pomper du pétrole pour pomper de l'eau, et amenaient quelques machines pour faire fructifier le tout au lieu de construire des fusées et des bombes.


Le second cas rejoint le premier en ce sens que ce sont les personnes les plus puissantes du monde qui, au lieu de se servir de leur puissance pour aider les faibles, non seulement les ignorent mais aggravent leur détresse, consciemment, volontairement, diaboliquement.

Eh bien, ce monde sans pitié, sans coeur, sans âme est une malédiction planifiée, voulue et mise en place par des hommes qui, s'ils n'en n'ont plus la qualité en ont encore l'apparence. Eh bien ce monde ne peut permettre à personne de s'y trouver heureux, de s'y sentir chez soi, de se dire que si on ne peut aimer l'homme, on peut toujours aimer Dieu ... Non Mister Henry Makow, dans la situation présente, il n'y a plus d'amour possible, même pour Dieu et si vous êtes un brin anxieux, si vous avez décidé de vivre sans peur et sans reproche, laissez-moi vous dire que moi, j'ai peur. M'enfin, mieux vaut avoir peur des hommes que de Dieu, non ?

Et je n'ai pas tant peur des diables qui cultivent des dollars sanglants que des masses qui se soumettent à leurs programmes de lavage de cerveaux et qui, eux, cultivent leur bêtise comme les premiers arrosent l'oppression. Tous coupables, par action ou par omission.

Et, à l'instar de Yaakov en réponse à Pharaon, je dirai: 
"Il a été court et malheureux le temps de mes années de vie". (Gn 47.9



Le remède : être un imbécile heureux, mais ce n'est pas donné à tout le monde quoique la majorité s'en contente !!


ps: si vous vouliez avoir une idée sur la possibilité des conditions de réalisation d'une société juste et bien-faisante, lisez donc Le médecin de campagne d'Honoré Balzac, et particulièrement les pages 273 à 281.


nb: les quelques exemples de barbarie insérés en liens dans le texte sont une goutte d'eau dans l'océan de boue qui nous submerge, you know ?!

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