... n'est pas:
"Qui domine le monde ?, et ne devrait pas",
mais
"Qui devrait le dominer mais sirote de la bibine devant le petit écran - devenu géant :)"
Ah, il y a des moments où je voudrais avoir été militaire pour être en retraite bien payée et pouvoir écrire à ma guise aussi longtemps que je pourrais ! Car je me sens maintenant en mesure d'expliquer a peu près tous les problèmes humains quels qu'ils soient !! (amha comme on dit). Or ça, me voila comme un pigeon voyageur courant les routes - et mer d'Europe !
Je viens de recevoir le dernier mail de Barry Chamish et, bien qu'il tape dans le mille comme toujours, je suis profondément déçu, non par lui-même qui est un journaliste hors classe et un homme de coeur, mais par la faute qu'il commet, et à sa suite tous les hommes qui cherchent à se défendre contre les maléfices des cafards internationaux en réagissant au mal plutôt qu'en cherchant comment marcher vers le bien. Daisy Stern fait encore pire quoiqu'elle ajoute très justement en parallèle avec les événements contemporains beaucoup de références appropriées à la Torah.
Dans ce domaine, c'est encore Jon Rappoport qui est le moins loin de la vérité avec son culte de l'individu versus le collectif, abétisé et dirigé vers la falaise, mais lui aussi fait fausse route sur le fond car il est un pur Ashkénaze, ni plus ni moins qu'Henri Makow qui lui aussi a ses mérites.
Bref, comme je l'ai déja expliqué, depuis l'aube de l'humanité, ce sont les puissants et les riches qui mènent la danse, pour peu qu'ils ne soient pas 100% honnêtes hommes, car s'ils l'étaient, il n'y aurait ni puissants ni riches. Eh, 1/4 d'heure avant sa mort, Mons de La Palisse était vivant, non ?
petite récap ...
Aujourd'hui, le pouvoir est aux Anglo-Saxons, n'en déplaise aux détracteurs du Vatican qui vient en second avec sa kyrielle d'anciennes nobilités, les Juifs Ashkénazes n'étant au plus que la première page de leur armada. Les Anglo-Saxons* sont les 'nouveaux' maîtres du mondes remplaçant l'ancienne nobilité européenne et le clergé. Les Russes viennent troisièmes bien qu'en tant que chrétiens, ils aimeraient bien prendre le flambeau de l'ancien monde dont ils restent la seule puissance active, ce que leur refusent les A.-S. En quatrième position vient l'Asie qui se verrait bien indépendante mais qui n'en a pas plus les moyens que les Arabes arrivant cinquièmes. Tous sont cependant liés pour assurer le maintien d'un certain statu-quo afin que les peuples du monde croient toujours en un univers multipolaire à l'aspect 'naturel'. Rien n'est plus faux vous le savez certainement.
(*dirigés par l'Allemagne)
Donc, l'intérêt de toute personne voyant derrière l'apparente normalité de l'humanité une conspiration diaboliquement humaine pense généralement que c'est en s'attaquant à elle et en dénonçant ses infâmes machinations qu'il fera avancer le schmilblik. Je ne blâme personne ayant commencé par là aussi. Seulement il me paraît au moins étrange que si peu de gens dépassent ce stade et ne s'attaquent pas à la racine du mal qui N'EST PAS liée à la domination des forts des halles et des usuriers ordinaires.
Dernièrement, j'ai soulevé un point me semblant capital en ce que la source de l'apathie globale et indéfinie provient de l'effet narcissique dans lequel l'homme se complaît et se vautre en se créant une image de lui-même qui le fera le mieux réussir selon ses capacités dans une société donnée, quels que soient les bons et mauvais côtés de la dite société. Il y a plus. Et tout est lié. De quoi croyez-vous que l'homme a le plus soif dans sa vie ? Le pouvoir ? La richesse ? Le bonheur ? La réussite ? Non, rien de tout ça. La Stabilité. Pouvoir faire demain ce qu'il fait aujourd'hui. Faire sa partie de pétanque à 18h15, allumer sa télé pour le journal de 20H, se mettre à table à midi dix, manger une côtelette le jeudi et promener sa femme le dimanche. SI, si, et c'est même prouvé par des chercheurs de Corée du Sud. Et c'est un phénomène global et intemporel, indépendant des époques et des lieux.
En réalité, peu importe à la majorité de l'humanité d'être dirigé, de passer deux heures par jour dans des embouteillages ou des couloirs de métro, d'entendre chaque soir 'Delende Carthago', de savoir qu'on s'égorge à tour de bras entre névrosés débiles dans la rue d'à côté pourvu que son café soit toujours du Jacques Vabre, ses aspirines des Upsa et que son fils aille en classe avec des Nikes. Et mesdames et messieurs, c'est précisément là que la chaîne se noue pour ne jamais se rompre. Aux Nikes.
La plus grande faute de l'homme n'est pas seulement de tout accepter pourvu qu'il ait un pack de Heineken au frais quoiqu'il arrive, c'est d'apprendre à ses enfants à faire de même. C'est d'apprendre à ses enfants à se couler dans le même moule, c'est de mettre de côté le plus élémentaire des devoirs de l'homme, c'est de n'être un père, ou une mère encore plus peut-être, qui ne veut pour ses enfants que ce qu'il souhaite pour lui-même, c'est à dire rien en dehors d'acquérir un moule social dans lequel ils pourront refaire ce qu'il a fait lui-même, c'est à dire encore: RIEN. Passer le temps le plus agréablement possible, avec le moins de changements possibles, en ne s'intéressant qu'à des choses qui sont prisées par l'ensemble, c'est à dire sans intérêt.
Les plus grands coupables de la maladie humaine ne sont pas les maîtres du monde quels qu'ils soient, ce sont les parents qui jettent leurs enfants dans la bouche de l'ogre, pour leur plus grande tranquillité, qui leur apprennent à être des gentils robots. D'ailleurs, observez un peu et vous verrez que beaucoup sinon tous ces soi-disant parents s'occupent de leurs enfants comme de chiens qu'on dresse alors qu'ils s'émerveillent de l'indépendance et de l'intelligence de leur chien ...
Ah qu'on est loin du Rollan Pied de Fer de Paul Féval à qui il fait dire:
"Le chevalier s'était chargé lui-même de l'éducation de son fils;
Arthur savait tout ce qu'un héritier de grande race doit savoir.
Il n'était pas seulement vaillant homme (d'armes) et cavalier accompli;
son père avait soigneusement développé les qualités de son âme,
et l'avait fait généreux, aimant et dévoué."
Car, pour en finir, si les parents étaient des parents, les enfants deviendraient des Hommes et il n'y aurait aux nouvelles ni guerres, ni violences, ni rien du tout qui ne soit pas beau et bon sur terre.
Wow ! Nneka dis presque point pour point ce que j'écris !
"Eh bien, oui, je le dis, et je le dis tout haut : la cause des vices humains est dans l'exemple des vices qui les ont précédés.
D'ailleurs, l'histoire n'est-elle pas là pour nous le démontrer ?
A mesure que la société s'organise et par conséquent resserre ses relations, la corruption arrive, fermente et s'étend sur le corps social comme une lèpre hideuse."
F. Soulié, Les drames inconnus, volume 4
Donc, on peut résumer la question de la maladie de l'humanité à celle-ci:
Mesdames et Messieurs,
Vous voulez des hommes et des femmes qui ne soient pas des tyrans et des courtisanes
mais qui soient des Hommes et des Femmes de coeur et d'honneur ?
Eh bien ...
Élevez vos enfants comme ils doivent l'être,
et vous les aurez.
Il y a un sujet lié que je voudrais aborder bien qu'il nécessiterait dix volumes, c'est celui de l'enseignement, qui est une monstruosité.
Juste un exemple, le classement des enfants selon leurs résultats. C'est un crime.Il n'y a pas d'enfants plus doués que d'autres mais il y a ceux qui, pour des raisons familiales et intellectuelles réussissent ou non face à une forme et un contenu monolithique. C'est une aberration, fort profitable au "système", que de noter les élèves, de leur donner l'habitude de se considérer comme bons ou mauvais selon leurs résultats, d'apprendre à se concurrencer, à se dépasser les uns les autres, de Réussir, enfin.
Pour aller un peu plus loin, j'essaierai de souligner un des grands quiproquos de l'humanité qui, s'il était reconnu, favoriserait amplement la prise de conscience nécessaire à l'émancipation de la société.
Tous les petits garçons rêvent d'une part d'automobiles, de motos, de fusées, de machines de toutes sortes, de technologie, et d'autre part de personnages puissants, de héros réels ou mythologiques, en un mot, de pouvoir et de gloire. A leur façon, les petites filles font de même avec la mode, la célébrité, la beauté ... Les uns et les autres ne se donnent ces occupations que parce qu'ils comprennent bien vite qu'il leur faudra obtenir une place dans la société, et la meilleure possible. La réussite sociale est une obsession inconsciente qui prélude à la plupart de leurs activités, encouragés dans ce sens par leurs parents, par l'école et la société elle-même.
Or, ce que tous les enfants du monde cherchent n'est en définitive qu'une illusion car, ce qu'ils attendent de la réussite sociale ne leur apportera pour la plupart qu'un échec dans la vie. On se forme à être ingénieur, politicien, sportif ... Mais non à être un homme de coeur, un mari attentif ou un père efficace. On prend la réussite sociale pour la réussite de la vie alors que la première n'a que faire d'un honnête homme, d'un mari vertueux ou d'un père généreux. Cette confusion qui fait penser que réussir dans la société, c'est réussir sa vie est plus que regrettable.
Sans développer ce thème,je souhaite juste dire que la réussite dans la vie humaine sera la seule qui apportera le bonheur à long terme alors que la réussite sociale n'amènera, au mieux que des satisfactions éphémères. Et pas que le bonheur mais la stabilité, l'épanouissement de l'humanité car les réussites sociales ne sont pas seulement éphémères mais contingentes et limitées alors qu'un homme qui réussit sa vie d'homme voit sa vie et celles de ceux qu'il côtoie irradiées d'une lumière qui ne s'éteindra même pas à sa mort.
De quoi l'homme a t-il le plus besoin dans sa vie ? D'amour.
Et qu'appelle t-on l'amour ? L'échange.
Un tout petit bébé à qui on ne s'intéresse pas, à qui on ne parle pas mettra énormément plus de temps à s'éveiller qu'un autre, si jamais, et, cette relation parents-bébé, et surtout mère-bébé si elle est amoindrie, voir supprimée peut entraîner ou aggraver l'autisme, c'est à dire le repli sur soi, l'incapacité à faire partie du monde environnant et la création d'un monde intérieur peuplé de fantasmes. Et ce n'est pas seulement le bébé qui a besoin d'une relation suivie, attentive et aimante mais l'enfant et l'adulte, sans discontinuation aucune jusqu'à la mort.
L'échange, l'amour est le fondement et le but de la vie, non seulement humaine mais de toute vie. La vie, par cela même qu'elle est dans son essence individuelle à besoin de l'échange pour se perpétuer. Sans échange, pas de vie. Sans rencontre entre un homme et une femme, pas d'enfants. Sans échange de molécules dans une cellule, pas de vie. Les molécules sanguines ont en permanence besoin de l'oxygène que leur apporte la respiration ...
L'homme seul avec lui-même va se créer une, des relations d'échange factices. Il trouvera l'échange avec les animaux, avec même une pierre si il faut qu'il appellera d'un nom et à laquelle il parlera. Les enfants ont tellement besoin d'échange, et les filles plus que les garçons, que la base de tous leurs jeux sont fondés sur l'échange. Poupées, histoires, imitation, même moquerie et mensonge. La plupart des détresses humaines vient d'un manque d'échange et de la perversion de l'échange par la domination, le profit, la bêtise ...
Et j'irai beaucoup plus loin en étant sur de ne pas me tromper. Non seulement toutes les misères mais tous les vices viennent de ce manque d'échange - d'amour qui remonte dans la quasi totalité des cas à la toute petite enfance, et même à la grossesse pendant laquelle l'embryon d'homme sent dans quel monde il va arriver et adapte déja ses caractéristiques pour y être préparé !! Ainsi, un petit enfant qui serait méchant ne l'est-il pas 'par nature' mais bien à cause de l'environnement dans lequel il est arrivé et où il a a faire sa place.
Et ce qui est si grave individuellement devient un cauchemar collectif. Ainsi, toute entreprise, toute initiative qui donnera à l'homme l'illusion qu'il pourra faire partie d'une oeuvre visant à améliorer l'échange sera couronnée de succès, du café du coin à l'église, de Facebook aux mouvements terroristes ou révolutionnaires en passant par la morale bourgeoise ... L'amour, l'échange a depuis toujours été récupéré pour en faire un but collectif alors qu'il n'est qu'une relation d'individu à individu. De cette façon, l'homme a été conditionné à trouver son but en dehors de lui-même et de sa relation à l'autre. Dans cette mystification, l'homme est dépersonnalisé, annihilé, il perd son identité, sa force au profit de ceux qui prétendent lui apporter une raison d'être.
Effectivement, l'homme ayant si peu développé l'échange au niveau individuel entre lui et son prochain, et sachant que l'échange est le premier et le plus grand de ses besoins, il est aisé et lucratif de lui en vendre tout en le dénaturant. D'autre part, l'homme sans amour est une proie d'autant plus facile qu'elle est sans défense. C'est là que nous retrouvons tous les marchands d'espoirs, de règnes des cieux, de plaisirs et de bonheurs qui, se basant sur la déchéance de l'homme qui se croit un être faible et impotent ont la partie belle à se servir de cette impuissance, de cette honte pour l'endoctriner à croire à son salut, à sa rédemption et autres illusions rémunératrices en argent et en domination.
Et là, ceux là même, les individus, qui auraient pu et du marcher en avant la tête haute se retrouvent sous le joug de multiples tyrans qui pour la plupart agissent à leur place et 'pour leur propre bien'. L'homme au lieu de s'aider lui-même comme il en est seul capable et comme il en a le devoir se retrouve aspiré, conditionné à attendre des ordres, à répéter des schèmes directeurs, à une vie de passivité et de soumission qu'il croit être la seule possible sans jamais avoir l'idée ni la velléité de voler de ses propres ailes. C'est l'histoire de l'oeuf d'aigle tombé dans un poulailler ...
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