Pourquoi l’homme à certains moments a soif de solitude et
d’immensité ? Pourquoi ce besoin d’océan, de montagne, de désert ?
Certainement parce que là et nulle part ailleurs, il est sur de se retrouver en
se confrontant à lui-même, à la vie qui est en lui dépouillée de tous les
artifices sociaux, des habitudes, des masques grimaçants qui l’accompagnent au
sein de la société.
Dans mes derniers textes, j’ai beaucoup parlé de la vie, de
sa nature éternelle, et j’ai même affirmé qu’on ne peut être sans avoir été … Tentons
maintenant de définir ce qui fait la vie.
Prenez un marteau et attaquez un mur, un rocher ou tout
autre objet inanimé et vous n’aurez aucun mal à vous en approcher dans un but
agressif, à leur porter des coups et même à les détériorer. Le mur ne se défend
pas à votre approche, le rocher ne se sauve pas, la matière est bien de la
matière, inerte et insensible. Tournez-vous maintenant vers un être vivant et
tenter de faire de même … Si c’est un cheval, attention à la ruade ou au coup
de griffe si c’est un chat !
La caractéristique fondamentale de la vie est bien la
conscience de soi et des autres. Cependant, la vie n’étant apparue qu’après la
matière, et si l’on ne veut pas crier au miracle, il faut bien que le principe
de vie se retrouve quelque part dans la matière – morte ! On peut d’abord
constater que la conscience de soi n’a pas la même valeur pour chacune des
formes vivantes et, si elle est très développée chez l’homme et les mammifères,
elle l’est bien moins pour les insectes par exemple et est en quelque sorte
latente dans le règne végétal.
Donc, pour que la vie soit apparue de la matière, on doit
pouvoir la retrouver dans celle-ci, non pas bien sûr en tant que vie biologique
mais dans son élément constitutif, la conscience. « Science sans
conscience n’est que ruine de l’âme » mais matière sans conscience n’est
que néant indéfini.
La question nécessaire est donc de se demander si on peut
trouver un embryon de conscience dans la matière en son état le plus simple
possible, c’est-à-dire la propriété de réagir à l’altérité, ce qui prouverait
que, non seulement la vie a bien pu naître de la matière quoiqu’elle soit
inerte dans sa forme macroscopique et même microscopique.
Or donc, la physique quantique pourrait donner la réponse à
travers le comportement des particules qui ont ‘conscience’ de leurs rencontres
et qui en gardent la ‘mémoire’ même après s’être éloignées les unes des autres,
par exemple (Phénomène appelé ‘Intrication’). Aussi, les particules ont ‘conscience’
d’être observées car elles modifient leur nature dès qu’on tente de les repérer
(Phénomène appelé ‘Réduction du paquet d’ondes’).
Une autre particularité qui vient juste d’être découverte et
qui demande confirmation tendrait à prouver qu’effectivement, il s’agit bien de
conscience et de vie qui seraient inhérentes à l’existence des particules au
niveau quantique. La décohérence quantique (effondrement de la dualité
onde/particule) serait à l’origine de la création simultanée d’un champ
gravitationnel. Etant donné que la gravité est une force ‘anti-vie’, l’effondrement
de la fonction d’onde reviendrait à la suppression de la qualité consciente immanente
à l’existence des particules tant que celles-ci conservent leur dualité onde/particule.
Bref, vous me direz que c’est du charabia, que je n’ai pas
les compétences pour affirmer de telles sottises … M’enfin chacun est libre et
je ne crois pas me tromper bien que l’explication soit plus du domaine du rêve
qu’autre chose !! Qui vivra verra hein ?
No comments:
Post a Comment