2013/03/02

"Au Commandement: Demi tour !!"


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Facile: supprimer les docteurs, les avocats, les universités, les gouvernements, la presse, la religion et les banques et nous retrouverons, avec un peu de bon sens et d'honnêteté la santé, la justice, le savoir, la liberté, la connaissance, la morale et la prospérité !!


‘All the years of calling the Indian a savage has never made him one.’ 


L'homme est-il donc incapable de vivre en société sans voir dans ses semblables des égaux, des compagnons, des amis, ni sans vouloir les réduire à des conditions inférieures à celle dont il se croit le droit exclusif ? Il n'en est pas ainsi dans le règne animal ni chez les 'peuples primitifs'. 

La raison principale d'un tel comportement au-delà de tous les défauts qui en sont le résultat et non la cause est que l'homme, incapable d'apprécier ce qu'il est, veut ce qu'il n'a pas, considère qu'il en a le besoin et donc le droit, et de ce droit fabriqué de toutes pièces, il fait une arme. La sagesse a atteindre est de comprendre que le plus petit besoin ne trouvera une solution heureuse que par le respect et le partage. Il n'est pas de besoin humain véritable qui, s'il l'est pour l'un ne le soit également pour les autres. 

Au lieu de considérer la satisfaction de ce besoin comme une affaire personnelle pour laquelle les autres sont un obstacle, une concurrence, il faut saisir que ce besoin sera d'autant mieux réalisé par l'entente qui favorisera le progrès commun et, l'amélioration exponentielle des résultats recherchés par l'un dépassera alors les espérances de tous. 

Bien qu'évident et naturel, ce mode de comportement se laisse traîner dans la boue depuis des millénaires par toutes les grandes 'civilisations' sans que l'humanité pense seulement à réagir et, devant les besoins abominables de la 'civilisation' contemporaine qui est mondiale et à laquelle il faudrait plusieurs terres pour satisfaire à ses exigences gargantuesques, c'est l'avenir du monde qui est en jeu à cause de son indifférence aux 'petites choses' de la morale, à la sainteté de l'existence de celles et ceux avec qui nous partageons la responsabilité de l'avenir de la planète terre.


PAUL FEVAL, LES AVENTURES d'UN EMIGRE p69

"Or, lecteurs, faites-nous la grâce de suivre ce raisonnement subtil et tout civique: Rome, Carthage, Sparte, etc., étaient républiques, c'est-à-dire plus vertueuses que la vertu même; Cincinnatus, Magon et les décorés des Thermophiles sont là pour le prouver surabondamment.
Donc... A cette écrasante logique, qu'opposerait-on, s'il vous plaît ?
En outre, Diderot, d'Alembert et même M. Paul de Kock l'ont dit, sans parler de M. Cousin : Dieu, c'est la nature; ce mot frise le sublime; d'où il suit que la nature est la vertu, sinon davantage.

Ceci posé, comme la nature est ivrogne, sensuelle, incline au pillage et au meurtre, il est évident que les suppôts des tyrans ont, durant quinze siècles passés, détourné le vrai sens de la langue à leur profit, baptisé vice ce qui est vertu, et qu'ils n'auraient pas eu vergogne de refuser le titre de vertueux à Robespierre, Carrier, ou à Marat lui-même!
Que l'Être suprême confonde la mémoire desdits perfides et ignorants suppôts !"

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