Au fur à mesure que je lis, que j'écris et que je réfléchis avec mes
moyens bien limités sur les 'choses de la vie', je m'aperçois que la vérité est
aussi simple et évidente qu'un rayon de soleil ou que le rire d'un enfant.
L'homme prend un soin maladif à tout compliquer pour son plus grand malheur.
L'humanité déploie un arsenal infini de sophismes à tout embrouiller pour sa
propre perte dans une vanité qui n'a d'égal que les malheurs qu'elle déverse
sur elle-même.
Et quand même ces choses simples que la fleur qui éclot ou que le vol des cigognes sont le résultat d'un ordre éminemment complexe, il ne sert que bien peu de chercher à savoir le fondement de ces merveilles pour mener une vie heureuse et leur connaissance n'apportera, à qui ne découvrira qu'une parcelle infime de leur raison d'être, aucun élément de bonheur supplémentaire à celui qui consiste à tenir pour acquis cette vie dont nous bénéficions sans l'avoir demandée et à en remercier comme il se devrait en toute simplicité son Auteur.
Et quand même ces choses simples que la fleur qui éclot ou que le vol des cigognes sont le résultat d'un ordre éminemment complexe, il ne sert que bien peu de chercher à savoir le fondement de ces merveilles pour mener une vie heureuse et leur connaissance n'apportera, à qui ne découvrira qu'une parcelle infime de leur raison d'être, aucun élément de bonheur supplémentaire à celui qui consiste à tenir pour acquis cette vie dont nous bénéficions sans l'avoir demandée et à en remercier comme il se devrait en toute simplicité son Auteur.
Qui est le plus heureux du paysan qui récolte avec joie les moissons du
ciel ou des Einstein qui, ayant remis aux mains des passions les plus viles les
secrets de l'univers, s'endorment en sachant qu'on peut faire de leurs
découvertes plus de mal que de bien, l'homme étant ce qu'il est ? Il n'est pas
besoin de science ni de philosophie pour comprendre que la nourriture la plus
importante de l'âme est l'amour et l'amitié et que la trahison et la méchanceté
sont des fléaux bien plus terribles que la maladie et la mort.
L'homme est devenu maître du monde sans jamais avoir été un instant maître de lui-même. A force de théories, de superstitions, de modes, de jurisprudences, d'exactions, l'homme accumule couche après couche un voile d'opacité sur la vérité de son existence et s'éloigne de génération en génération de la réalité qu'il ne voit plus qu'à travers le prisme déformant de ses funestes traditions, mirages narcissiques, miroirs qui dorent l'endroit pour mieux cacher la noirceur de l'envers, surface d'abondance voilant un vide sans fond, un abîme de misère là ou devrait se trouver un océan de joie.
L'homme est devenu maître du monde sans jamais avoir été un instant maître de lui-même. A force de théories, de superstitions, de modes, de jurisprudences, d'exactions, l'homme accumule couche après couche un voile d'opacité sur la vérité de son existence et s'éloigne de génération en génération de la réalité qu'il ne voit plus qu'à travers le prisme déformant de ses funestes traditions, mirages narcissiques, miroirs qui dorent l'endroit pour mieux cacher la noirceur de l'envers, surface d'abondance voilant un vide sans fond, un abîme de misère là ou devrait se trouver un océan de joie.
L'histoire de l'humanité n'est pas, au contraire de ce qu'elle voudrait
bien croire, celle d'une ascension glorieuse mais celle d'une dégringolade
kafkaesque. Quelle peut être la raison principale d'une telle déchéance qu'on
pourrait croire programmée tant elle paraît inévitable ? Le manque de
compassion, de partage qui a sa source dans l'orgueil: moi, moi et toujours
moi.
Les hommes ne savent pas se parler entre eux. Parce qu’ils n’ont rien à se dire. Chacun étant bien trop occupé de lui-même pour trouver une place à l’autre. Et même, on n’a de cesse d’en être occupé afin de ne pas avoir à trouver cette place à l’autre. Shocking ? Eh ! De quoi êtes-vous occupés, Mesdames et Messieurs ? De charité ? D’entraide ? D’amitié ? Certes non ! Mais de jeux, de plaisirs, d’étoiles, et de commérages, de minables trahisons, de bizutages, pour rester ‘dans les normes’. Quoi d’étonnant ? Oh, rien : « c’est mon Droit !! » - parce que je le vaux bien !
Les hommes ne savent pas se parler entre eux. Parce qu’ils n’ont rien à se dire. Chacun étant bien trop occupé de lui-même pour trouver une place à l’autre. Et même, on n’a de cesse d’en être occupé afin de ne pas avoir à trouver cette place à l’autre. Shocking ? Eh ! De quoi êtes-vous occupés, Mesdames et Messieurs ? De charité ? D’entraide ? D’amitié ? Certes non ! Mais de jeux, de plaisirs, d’étoiles, et de commérages, de minables trahisons, de bizutages, pour rester ‘dans les normes’. Quoi d’étonnant ? Oh, rien : « c’est mon Droit !! » - parce que je le vaux bien !
"Dieu et mon droit" est-il inscrit sur les armes de la
couronne britannique, 'mon droit', et quel droit mon Dieu ! Celui de faire ce
qu'il me plaît ? Devise satanique s'il en est, et même si les siècles n'étaient
pas là pour prouver que c'est bien dans cette formule que réside la recette de
notre chute, il est facile de comprendre que la clef du bonheur de l'humanité
n'est pas dans ses droits supposés mais dans ses devoirs. Faire passer les
droits avant les devoirs, c'est légitimer l'individualisme, l'égoïsme, c'est
planter les graines de la division, c'est semer les germes de tous les conflits
présents et à venir, tant au niveau des individus que des peuples. De plus,
cette culture des droits fait le lit de la tyrannie en lui donnant les soldats
dont elle a besoin pour se nourrir sous le prétexte de faire respecter ces
prétendus droits.
Dieu dit à Adam: "tu ne mangeras pas des fruits de cet arbre car tu
mourras", mais le serpent dit à Eve: "non, tu ne mourras pas",
et ni Eve ni Adam ne sont mort d'en avoir mangé. Hors, Dieu autant que le
serpent avaient raison parce qu’ils ne parlaient pas de la même chose. Dieu
parlait de la pureté de l'âme alors que le serpent parlait de la vie
matérielle. Le secret de l'arbre de la connaissance est de savoir qu'on peut
mélanger le bien et le mal.
Sa connaissance n'est pas de savoir qu'il existe séparément le bien et le mal mais qu'on peut les mêler. Le fruit de cet arbre s'appelle le compromis. Comme un grain de café pourri dans une piscine où se trouve un million de grains sains transmet sa pourriture à tous les autres, un peu de mal dans une vie entière de bien rends cette vie amère et lui fait une tâche ineffaçable. Le problème de l'homme, celui qui entraîne tous les autres est de croire qu'on peut effacer un peu de mal par beaucoup de bien. Ce n'est pas le cas.
Sa connaissance n'est pas de savoir qu'il existe séparément le bien et le mal mais qu'on peut les mêler. Le fruit de cet arbre s'appelle le compromis. Comme un grain de café pourri dans une piscine où se trouve un million de grains sains transmet sa pourriture à tous les autres, un peu de mal dans une vie entière de bien rends cette vie amère et lui fait une tâche ineffaçable. Le problème de l'homme, celui qui entraîne tous les autres est de croire qu'on peut effacer un peu de mal par beaucoup de bien. Ce n'est pas le cas.
Savoir qu’on peut mélanger le bien et le mal et vivre, comme le dit le
serpent n'est pas la vérité car il ne s'agit plus de vivre mais plutôt de
survivre car il a oublié d’ajouter : 'tu ne vivras plus, libre, tu vivras,
esclave, enchainé de tes fautes puisque tu sais que tu peux fauter sans en
mourir'. Ainsi, si la vie humaine permet de mélanger le bien et le mal, si 'mon
droit' est de pouvoir opérer ce mélange, le devoir de l'homme, le devoir primordial,
unique duquel découlent tous les autres est de séparer le bien du mal. Il ne
suffit pas de ne pas faire le mal, il faut faire le bien car en s'abstenant
seulement du mal, on laisse au mal son empire dans l'humanité.
C'est un peu simpliste tout ça, direz-vous. Effectivement, il n'y a rien de plus simple au monde, et de plus dur à réaliser. Le devoir de l'homme est de choisir le bien, activement, et non de ne pas faire le mal, passivement. Le principe de séparation est un objet de choix - de volonté, une décision, un travail à accomplir dans toutes ses actions, dans toute sa vie comme Dieu a séparé la nuit du jour, la terre des cieux , la femme de l'homme.
Parmi tous les devoirs, s'il faut en nommer un, ce pourrait être
la version affirmative de celui qu'Hillel affirmait comme étant le plus élevé :
"Fais à autrui ce que tu voudrais qu'on te fasse".
C'est un peu simpliste tout ça, direz-vous. Effectivement, il n'y a rien de plus simple au monde, et de plus dur à réaliser. Le devoir de l'homme est de choisir le bien, activement, et non de ne pas faire le mal, passivement. Le principe de séparation est un objet de choix - de volonté, une décision, un travail à accomplir dans toutes ses actions, dans toute sa vie comme Dieu a séparé la nuit du jour, la terre des cieux , la femme de l'homme.
L’occidental, le chrétien
dit : « Cherches la voie ! »
Le sémite,
juif ou arabe dit : « Apprends la voie ! »
Les
Hindous et bien d’autres disent : « Reste dans la voie où tu es
né ! »
L'oriental, le Bouddhiste dit: « Trouves
la voie ! »
Dieu
dit : « La voie ? Je l’ai mise devant toi depuis la création du
monde, choisis- là !! »
Tout ceci est exprimé clairement dans la Torah, au Deutéronome 30 et à
bien d'autres endroits dont voici quelques extraits:
"La bénédiction ou la malédiction que
j'offre à ton choix … (DT 30/1)
Vois, je te
propose en ce jour, d'un côté, la vie avec le bien, de l'autre, la mort avec le
mal … (DT 30/15)
J'en
atteste sur vous, en ce jour, le ciel et la terre: j'ai placé devant toi la vie
et la mort, le bonheur et la calamité; choisis la vie ! Et tu vivras alors, toi
et ta postérité. (DT 30/19)
Recherchez
le bien et non le mal, afin que vous viviez ! (Amos 5/14)"
En conclusion, ce que je ne fais jamais
car je laisse d’habitude ce soin au lecteur, contrairement au ‘bons auteurs’,
tant que l’homme, tous les hommes, ou au moins une grande majorité, ne feront
pas ce choix du bien, il ne sera pas possible de se soustraire à la tyrannie de
ceux qui nous oppressent, eux qui font le choix du mal et qui nous poussent
continuellement à nous compromettre, à manger le fruit du compromis fatal
depuis le serpent, depuis Nimrod et tous les César qui l’ont suivi car, le
principal combustible de la tyrannie, c’est nous.
NB : Lisez ‘Les mémoires du diable’
de Frédéric Soulié !!!
F.Soulié 'Les 4 époques' p57
« Au devoir Edmond s’est sacrifié ; au devoir
il a sacrifié ce qu’il avait de plus cher,… sa famille; ne le blâmez pas,
glorifiez-le dans ses souffrances et dans les vôtres. »
Ta mère était notre guide, notre soutien, notre
encouragement dans le juste et le bien. C’était toujours à sa haute raison, à
sa tendresse éclairée, que nous nous adressions, lorsque, dans la direction de
notre vie, ou de celle de nos enfants, nous éprouvions quelque doute ;… d’un
mot elle nous indiquait la voie à suivre, et cette voie jamais ne déviait de
la ligne austère du devoir ; le devoir, ce seul mot contenait tous les
enseignements de celle que nous pleurons.
Élevé par elle, tu t’es montré son digne fils. Je m’efforcerai,
à mon tour, d’être digne de toi ; ses dernières et saintes paroles seront mon
Évangile et celui de nos enfants. Oh ! crois-moi, mon Edmond ! quel que soit le
sort que l’avenir nous réserve, ainsi que l’a dit notre mère expirante : « Nous
te bénirons, nous te glorifierons jusque dans tes souffrances et dans les
nôtres, noble martyr du devoir qui a toujours été le guide de ta vie comme
fils, comme père, comme époux, comme citoyen ! »
– Monsieur, chacun agit selon sa conscience ; mon
mari, après avoir rempli ses devoirs envers vous, a rempli d’autres devoirs
qu’il regardait comme sacrés.
(Edmond Morand, peu robuste, et nullement apte au rude
labeur de la terre, était cependant voué à ce labeur sous un ciel torride et
dans les conditions les plus néfastes : son courage, sa dignité, sa
conscience du devoir accompli, soutenaient seuls cet homme du devoir.)
Les dernières et saintes paroles de notre mère ont été
notre Évangile ; oui, jusqu’à la fin, nous t’avons glorifié dans nos
souffrances, pauvre et noble martyr du devoir ! Oui, nous étions fiers, nous
aussi, de souffrir pour la cause sacrée du juste et du bien.
Eugene Sue, Jeanne
et Louise
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