Jamais deux sans trois !
Deux est un chiffre instable, qui penche d’un côté ou d’un
autre, c’est le chiffre de la linéarité, tiré par un bout ou par l’autre, c’est
le passé et l’avenir sans le présent, c’est la surface, la dualité, le dilemme,
l’opposition interne, le doute, l’apparence, l’isolement, le néant.
Deux, c'est Abel et Cain, Ytzhak et Ichmael, Yaakov et Essav, c'est la confrontation, l'exclusion, la haine.
Deux, c'est Abel et Cain, Ytzhak et Ichmael, Yaakov et Essav, c'est la confrontation, l'exclusion, la haine.
Deux, c’est le roi du peuple ou le peuple-roi, en oubliant
ce qui les fait tous les deux : l’homme… et Dieu. Deux, c’est le couple,
sans l’enfant, stérile, futile, sans fruits ni racines. Deux, c’est le complot,
l’union de la lâcheté et de la trahison.
Deux des plus grands scientifiques ont exprimé à leur
manière cette différence :
“Deux est une paire, trois est une foule” - MAX BORN
« Dieu a créé des solides mais le diable a fait des
surfaces » - WOLFGANG PAULI
Mais, il doit y en avoir un troisième !!
L’humanité se doit de dépasser le dualisme pour aimer, pour créer
!
Trois est un chiffre stable, fondateur, c’est la profondeur,
le volume, la plénitude, la confirmation, la création, la certitude, le sens,
l’être, dans le bien comme dans le mal. Il a fallu trois patriarches pour créer
le peuple Juif et trois rois pour le détruire. Il y a trois fêtes voulues par Dieu pour le
peuple Juif : Pessah, Shavouot et Souccot, les autres sont des inventions.
Trois, c’est le troisième œil, la ‘voie du milieu’, la
sagesse qui terrasse les extrêmes, qui repousse à la fois la brutalité et la
soumission par l’union des cœurs et des esprits, qui détruit la dictature, ce
serpent qui se nourrit des extrêmes, qui
est l’alliance des extrêmes : le cerveau et le poing, cerveau du mal,
poing du malade, le masque et le sabre, masque de l’intérêt, sabre du profit.
Les puissants passés, présents et à venir l’ont bien
compris, eux qui prennent pour symbole la pyramide, la trinité, seulement ils mettent
à la place de Dieu leurs supercheries, œil d’Isis, ‘Saint Esprit’, que
sais-je ! La vraie pyramide est inversée comme nous l’apprend la Genèse :
deux cieux, en haut, et une terre, en bas ... comme "les papillons, en l'air et les fourmis, par terre" dans la chanson
d’Ellie Medeiros !
Des cieux, et une terre ensuite, troisième agent, berceau du
temps, de l’homme, de l’évolution, de l’inconnu, du choix, de la vie.
On pourrait croire qu’il n’y a que deux races d’hommes sur
terre : ceux qui réussissent et ceux qui échouent, ceux qui dirigent et
ceux qui sont dirigés, ceux qui ont et ceux qui n’ont pas, et cela sera tant qu’il
manquera l’union, le partage qui transforment l’antagonisme en unité, la désolation en espoir, le malheur d’être seul en bonheur d’être ensemble.
"Toi, toi mon toit, toi, toi mon tout mon roi" ...
"Toi, toi mon toit, toi, toi mon tout mon roi" ...
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