La vie dont nous jouissons n’est que la matérialisation éphémère
et imparfaite de la vie éternelle. Notre âme en s’incarnant prend une apparence
que nous considérons être nous-même. Cette incarnation n’est pas sans défauts
ce qui nous fait tous regretter de n’être pas mieux lotis en ceci ou en cela, tant
pour le corps que pour ses facultés.
Prenez une forêt de chênes. Chaque arbre est un chêne mais,
non seulement tous sont différents mais pour un individu magnifique, il en est
une multitude qui n’en sont que des copies imparfaites. De fait, chaque
représentation de l’essence ‘chêne’ n’en est qu’une actualisation contingente
qui dépend d’une infinité de facteur pour devenir un représentant de cette
essence.
La nature fait des sauts, contrairement à l’avis des évolutionnistes
(cf. par exemple les travaux d’Anne Dambricourt, de Bernard d’Espagnat …) et,
chaque nouvelle espèce qui apparaît n’est pas l’évolution de celles qui la
précède mais bien l’apparition d’une forme nouvelle ayant son essence et ses
caractéristiques déterminées avant son apparition, sa matérialisation. Or,
chaque représentant de son espèce, tout en étant imparfait tient sa nature de
son essence.
Si donc chaque individu d’une espèce est imparfait du fait
de sa matérialisation, sa nature elle est en tout point conforme à son essence.
Si la vie matérielle n’est que la cristallisation de cette essence, et que
cette vie existe en dehors de sa matérialisation, alors la nature de chaque
individu d’une espèce est parfaite en dehors des conditions de son apparition
conjecturelle.
Donc, sans perdre rien des caractéristiques de son
incarnation, la nature même de chaque être est, en amont ou en aval de sa
matérialisation ne peut avoir aucun des défauts qui nous chagrinent si fort en
ce monde. En réalité, chaque individu est parfait dans son essence. Dans la vie
qui précède et suit notre existence terrestre, les bossus n’ont pas de bosse …
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